Fighting for Vésubie valley
the Vésubie was solidly defended by the Maginot works of Gordolon and Flaut, powerfully equipped with artillery.
Par Jean Pierre Martin et Marc Endinger
La Bataille pour la Vésubie
SAINT MARTIN DE VESUBIE
Partenaires
Forces en présence
- françaises : section d’éclaireurs-skieurs (SES)du 98e bataillon de chasseurs alpins (BCA) ; les trois SES du 55e régiment d’infanterie alpine (RIA);les trois SES du 112e RIA, le 89eBCA et sa SES, le 94e bataillon alpin de forteresse (BAF) et sa SES
S’ajoute l’appui d’artillerie du IVe groupe du 167e régiment d’artillerie de position (RAP), Ier groupe du 158e RAP et IIe groupe du 96e régiment d’artillerie de montagne (RAM).
- italiennes: Groupement alpin Gessi à quatre bataillons d’Alpini.
Vallée la plus proche de l’Italie, la Vésubie n’est pourtant pas l’accès la plus facile vers Nice, car elle est solidement verrouillée par les ouvrages Maginot de Gordolon et de Flaut qui étaient puissamment équipés en artillerie et qui formaient un vrai barrage au niveau des intersections des vallées de la Vésubie, de la Gordolasque et de la Planchette.
Les timides offensives italiennes, qui doivent franchir des cols à plus de 2.000 mètres d’altitude, seront facilement contenues.
Débouchant du col de Fenestre, un détachement est arrêté par la SES II du 112e RIA à hauteur de la douane de la Madone, tandis que la I/112e RIA fait une quarantaine de prisonniers près de Berthemont.
Même insuccès pour le bataillon alpini Val d’Adige accroché par la SES/98e BCA.
Dans les derniers jours du conflit, un temps épouvantable interdit toute action d’envergure.
Les ouvrages de Flaut et Gordolon appuieront efficacement nos éléments avancés qui récoltent des brassées de prisonniers ivres de fatigue et transis de froid.