Armée des alpes Juin 1940

Les bataillons alpins de forteresse

Combattants des ouvrages et des avant-postes.

 

La ligne Maginot nécessite la création de troupes spécialisées pour occuper et combattre depuis les différents ouvrages.
Dans les Alpes, divisées entre le Secteur fortifié de Savoie, le Secteur fortifié du Dauphiné et le Secteur des Alpes Maritimes, on met donc sur pied des bataillons alpins de forteresse, les BAF.

Le décret du 16 octobre 1935 officialise la création des 7 premiers BAF.
En 1939, avec la mobilisation des réserviste, 7 puis 8 demi-brigades alpines de forteresse (DBAF) sont créées à partir de ces 7 BAF. Chacune de ces nouvelles DBAF comprend 2 ou 3 BAF.

La capacité de combat d'un BAF s'articule autour de compagnies mixtes voltige-mitrailleuses et d'une SES: en 1940, suivant les bataillons, il pouvait y avoir deux compagnies (73e, 76e,  80e, 81e, 83e, 84e, 85e, 86e, 94e, 95e, 96e, 102eBAF), trois (70e,71e,72e,75e,82e,92e, 179eBAF) , quatre compagnies (74e, 189eBAF) et même une seule au 91e BAF, tout comme certains bataillons pouvaient avoir deux SES (73e, 83eBAF) et même 3 SES aux 179e et 189eBAF).

Les sections sont surdotées en FM 24/29 et disposent de 4 dispositifs tour tirer les grenades à fusil VB, de mortiers de 60 et de 81 mm.

Les soldats des BAF qui pour la plupart vont défendre leur vallée,  connaissent parfaitement leur terrain.

Pour en savoir plus, le site Mémoire des Alpins

insigne de béret des BAF

Comme à Verdun, "halte-là, on ne passe pas"