La battaglia per Saint-Martin-Vésubie
Gli italiani decisero di ingaggiare mezzi considerevoli, composti da truppe da montagna, con 4 battaglioni di Alpini appoggiati dall'artiglieria.
Par Jean Pierre Martin et Marc Endinger
Forces en présence
- françaises : section d’éclaireurs-skieurs (SES)du 98e bataillon de chasseurs alpins (BCA) ; les trois SES du 55e régiment d’infanterie alpine (RIA); les trois SES du 112e RIA, le 89e BCA et sa SES, le 94e bataillon alpin de forteresse (BAF) et sa SES.
- S’ajoute l’appui d’artillerie du IVe groupe du 167e régiment d’artillerie de position (RAP), Ier groupe du 158e RAP et IIe groupe du 96e régiment d’artillerie de montagne (RAM).
- italiennes : 1er groupement d’Alpini Gessi.
De toutes les vallées qui convergent vers Nice, celle de la Vésubie est la plus courte.
Elle présentait par ailleurs l’avantage pour les Italiens être immédiatement bordées par la frontière, qui se déroulait à moins de deux kilomètres de Saint-Martin-Vésubie. Ils décidèrent alors d’engager des moyens considérables, composés de troupes de montagne, avec 4 bataillons d’Alpini appuyés par de l’artillerie. Ils vont tenter de déboucher à partir de cols très élevés vers le Boréon, la Madone de Fenestre, Roquebillière, la Gordolasque. Partout ils seront tenus en échec par une poignée de SES, bien appuyée par notre artillerie de position (ouvrages du Flaut et de Gordolon) et de campagne. Ainsi, le 21 juin, le bataillon Alpini Val Arroscia qui tente d’atteindre Berthemont est refoulé par la SES I/112e RIA, laissant une quarantaine de prisonniers. Son chef, le lieutenant Charras, est cité à l’ordre de l’armée. La SES du 89e BCA quant à elle, appuyée par l’ouvrage du Flaut, contient un fort parti ennemi dans la vallée de la Gordolasque. À Berthemont, la SES I/112e RIA capture une quarantaine d’Alpini. Ceux-ci transis de froid et affamés sont réconfortés par les éclaireurs-skieurs.Le 25 juin, aucune de nos positions n’a été entamée.
SAINT MARTIN DE VESUBIE
Partenaires