Armée des alpes Juin 1940
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Code lieu: 643

I Combattimenti di Isère / Chartreuse:

La battaglia di Voreppe costituisceun episodio importante, significativo, di questa storia, poco conosciuta.

Par Jean Paul Noir et le Cne Léopold Courtois du Musée des Troupes de Montagne et Florent Mezin

Code lieu: 643
Accès En voiture 30' de Grenoble
Parking Place Thévenet

I combattimenti di Voreppe

   All'inizio della Seconda Guerra mondiale, nel giugno 1940, mentre il fronte francese, a nord-est, viene sfondato dai tedeschi una nuova, decisiva, battaglia ha inizio sulle Alpi. I combattimenti dell'Armata delle Alpi contro gli italiani alla frontiera e contro i tedeschi alle chiuse di Voreppe e Chambéry

Sources: Juin 1940, Voreppe Rempart de Grenoble, co-écrit par Jean-Claude BLANCHET et Gaston REGNIER.

En mai-juin 1940, après avoir envahi les deux-tiers du territoire français, les avant-gardes allemandes vont tenter de forcer le seuil de Voreppe.
Le 20 juin, le haut commandement allemand communique son intention de faire jonction avec les Italiens à Chambéry et de s’emparer de Grenoble.
Une deuxième ligne de résistance française doit donc être créée de toute pièce sur l'Isère.
La défense en est confiée au Général Cartier.
On décide de tirer profit du rétrécissement naturel de la vallée de l'Isère au niveau, précisément, du seuil de Voreppe.

placette

Jean-Claude Blanchet et Gaston Régnier: Juin 1940, Voreppe: Rempart de Grenoble, 1990, 251 pages.

Le 24 juin, le 16ème corps blindé allemand se déploie devant les troupes françaises bien camouflées.

Ignorant la présence des canons français de longue portée, les blindés de la 3e Panzer se rassemblent et s’apprêtent à forcer la trouée de Voreppe.
Durant tout l'après-midi les canons français neutralisent toutes les colonnes de véhicules arrêtés ( chars, camions), occasionnent des pertes sérieuses et les obligent à faire demi-tour.
Ils prennent aussi à partie neuf batteries de mortiers et de canons allemands qui tirent sur Voreppe et Grenoble et leur imposent de cesser les tirs.
Ils dispersent les rassemblements de blindés et incendient un dépôt de carburant.

Toutes les attaques sont contenues très énergiquement et Voreppe résiste à l'envahisseur : la bataille de Voreppe entre dans l'Histoire et devient le verrou des Alpes .

L’armistice est signée le 25 juin 1940.

En mai 1940, les effectifs de l’Armée des Alpes ne sont plus que de 175 000 hommes.

La Vision globale de la défense des arrières de l’armée des Alpes

 

En septembre 1939, la 6e Armée, placée sur le front des Alpes face à l’Italie, comprend 550 000 hommes au sein de 12 divisions et de quatre secteurs défensifs dont trois fortifiés.

En mai 1940, les effectifs de l’Armée des Alpes ne sont plus que de 175 000 hommes du fait des prélèvements d’unités au profit de la brigade de haute montagne projetée en Norvège, au profit de front du Nord et de l’Est:
– il ne reste plus que 85 sections d’éclaireurs-skieurs (SES),
– trois divisions de réserve,
– et les quatre secteurs dans les vallées alpines – secteur défensif du Rhône (SDR), secteurs défensifs fortifiés de Savoie (SFS), du Dauphiné (SFD) et des Alpes Maritimes (SFAM).

Au moment de l’ouverture des hostilités à la déclaration de guerre de l’Italie le 10 juin 1940, 85 000 combattants se trouvent face au front des 350 kms de la frontière franco-italienne.
Les effectifs italiens sont importants – 20 divisions à la frontière, 14 divisions en réserve-comprenant 350 000 hommes auxquels il faut ajouter le 7e armée italienne comprenant 44 000 hommes en réserve.

Ces combats de 1940 dans l’arc alpin furent à la fois une bataille défensive des cols et des sommets à la frontière franco-italienne et un combat retardateur puis une défense ferme face aux Allemands. Pendant que les unités de l’Armée des Alpes font face aux Italiens, les armées allemandes ont percé le front français principal sur la Marne le 12 juin et se trouvent le 15 à Langres.

Dès la mi-juin, le général d’armée Olry, commandant l’armée des Alpes, veut défendre l’arrière du dispositif de l’armée faisant face aux Italiens et constituer une force à partir d’unités de marche en utilisant toutes les ressources disponibles.
Il pose à son état-major un problème des plus ardus au moment où le front principal craque de toute part dans le Nord de la France.

« Faire face au nouvel ennemi, sans enlever un homme, une arme aux troupes qui font face à l’Italie » : disait, à son état-major, le Général d’armée Olry qui a réussi à galvaniser toutes les énergies pour mener à bien son projet de protéger la bataille de la frontière et interdire aux Allemands l’accès à Annecy, Chambéry, Grenoble et Valence avec des unités de marche ou des jeunes recrues. Le 18 juin, les avant-gardes allemandes ont atteint Bourg-en-Bresse et Roanne.

35 000 hommes, provenant des unités régionales et d’unités se repliant du front du Nord, constituent les groupements de défense ; 130 canons sont prélevés dans les dépôts des trois armées.
Les unités ainsi constituées feront face aux cinq divisions allemandes -2 divisions blindées, 2 divisions motorisées, 1 division de montagne-. Comme la ville de Lyon est déclarée « ville ouverte », la première position de résistance, prévue initialement sur le Rhône, est reportée sur l’Isère, sur les marches du massif de la Chartreuse et le Rhône savoyard et haut-savoyard.

Notes et références

VOREPPE

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