Armée des alpes Juin 1940
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Code lieu: 957

I combattimenti di Cervières

I combattimenti di Cervières fanno parte della stessa battaglia di Monginevro. Molte scaramucce si sono svolte sulle creste tra il 14 giugno e il 20 giugno.

Par GDI(2S) Hervé Bizeul, Patrick Lemaitre, Nicolas Izquierdo

Code lieu: 957
Accès En voiture 20' de Briançon
Parking Entrée du village

les combats de Cervières

CERVIERES

Partenaires sous secteur Cervières

Le drame de 1944

Il en ira tout autrement en septembre 1944 lorsque les Allemands sous la pression des alliés et de la 1ère Armée française sont acculés à la frontière italienne. Le 28 août un incident a lieu avec une bergère gardant son troupeau au col de Bousson. Les Allemands sont nerveux. Le 04 septembre ils tirent 5 obus sur Cervières et l’un d’eux met le feu au village. 126 maisons sont réduites en cendres. C’est la catastrophe. Il faudra sept ans pour reconstruire le village.

C’était il y a 70 ans. Le secteur des Colombines était incendié par les Allemands, le 4 septembre 1944. Et même si les décennies passent, Michel Brunet, 89 ans et Alphonse Faure-Gignoux, 90 ans, se souviennent de ce jour.

Comme intact dans leurs mémoires. « 126 maisons ont brûlé, seule une trentaine est restée debout. Les réserves de foin sont parties en fumée, tout comme le bois gardé pour faire des bardeaux. Heureusement que peu de personnes se trouvaient dans le village. Elles étaient dans les chalets d’alpage », raconte le premier, plongé dans ses pensées. « Il y avait encore des braises, un mois après l’incendie », souligne M. Faure-Gignoux.

Un obus a suffi

Ces deux personnages cerveyrins n’ont rien oublié de ce triste épisode. Ils avaient alors 20 ans. « En fait, tout a commencé le 28 août 1944. Nous n’avions pas eu de problème avec les Allemands jusqu’à ce qu’ils prennent un troupeau de vaches au col de Bousson, gardé par une bergère et un enfant. Dans l’après-midi, trois vaches ont réussi à leur échapper et sont revenues. Elles ont fait de la résistance », glisse M. Brunet. Des habitants ont alors commencé à mettre à l’abri leurs bétails. Des bruits circulaient dans le bourg, disant que les habitants « étaient surveillés. Dans l’après-midi du 4 septembre, j’ai entendu un premier coup de canon, quelques tirs de mitraillette et plusieurs obus. Certains parlent de trois, quatre ou cinq. Mais un obus a suffi à incendier le village. J’assistais à ces événements derrière un tas de pierres ». Imité quelques mètres plus loin par M. Faure-Gignoux. « On entendait tirer, on s’est caché dans la cave. Mon père est sorti du chalet et a crié : “Cette fois, il faut partir” ». L’incendie n’a fait aucune victime.

Plus d’un tiers de la population est parti

La reconstruction a été un long chantier, qui a duré sept ans. Années au cours desquelles les habitants sont restés dans les chalets d’alpage. Le travail agricole continuait, avec les récoltes de pommes de terre. Chaque sinistré s’est vu attribuer une parcelle. Pour se reconstruire. Ce qui n’a pas empêché un certain exil. Près de 350 personnes habitaient le bourg, plus d’un tiers n’est jamais revenu. 70 ans après, le village compte 183 âmes.