The fightings at FOURCHES
In 1940, the Fourches sector was defended on the front line by the Fourches strongpoint. Located on Fourches pass, it had been built by military labour between 1931 and 1939.
Par Bertrand Hubert, Hubert Tassel, Philippe Lachal et Jehan Lande
Build up of forces
- French: 73rd Alpine Fortress Battalion (BAF) and its scouts-skiersplatoon(SES), 2nd Battalion, 299th Alpine Infantry Regiment (RIA) and its SES.
- Artillery support from the 9th and 14th batteries of 162nd ArtilleryRegiment of Position(RAP), 1st group of 93rd Mountain Artillery Regiment (RAM).
- Italians: 7th and 11th Alpini regiment (Pusteria division).
The upper Tinée valley, even if administratively attached to Alpes-Maritimes, depended onXIV Corps, HQ in Lyon, and not of XV Corps, HQ in Marseilles, which may have caused coordination problems during the fighting. Despite high altitude and length of the approach marches(the passes of Pouriac and Fer culminate beyond 2500 meters), the Italians bravely attempted to reach the valley.
Some forts pertaining to the Séré de Rivières system, like the Fourches, and the Maginot blockhouse of the same name, played a significant role in the defensive system.
The main offensive was launched by anAlpini Battalionagainst SES, 73rd BAF (Lieutenant Poitrey)on the night of June 22 to 23. Our scouts had to retreat to Fourches outpost. A barrage and heavy fire from the defenders were enough to contain the attack. Under Col du Fer, the SES of Lieutenant Lonjaret (2nd Battalion, 299th RIA) repelled with difficulty the attempts of the 11th Alpini until ceasefire of June 25.
Insignes des 7è et 11è régiments Alpini
Alpini et chasseurs alpins combattirent ensemble en 1917
En 1940 le col des Fourches se trouve sur la ligne des avant-postes (AP).
Cette ligne passe par le secteur les Sagnes-les Fourches tenu par la 1re compagnie du 73e bataillon alpin de forteresse (BAF) du capitaine Barret avec l’ouvrage d’AP des Fourches, puis par le secteur Les Fourches-Le Pra tenu par la 2e Cie du 73e BAF du capitaine Vitoux avec l’ouvrage d’AP du Pra et enfin par Saint Dalmas et son AP tenu jusqu’au Pont Haut par une section du 203e régiment d'infanterie alpine (RIA) du lieutenant Monnier.
La ligne des AP est complétée par les points d'appui (PA) des Sagnes, de la cime de Pelousette, du Lauzarouotte et de Las Planas.
Le secteur des Fourches est défendu en première ligne par le PA des Fourches construit par la main d’œuvre militaire entre 1931 et 1939. Il est commandé par le lieutenant Delécraz. Il comprenait six blocs dont deux pour mitrailleuses.
Depuis le PA on avait une vue plongeante sur le Salso Moreno et on pouvait surveiller les cols de la frontière.
De plus, ce secteur pouvait bénéficier de l’appui de l’artillerie composée entre autres d’une batterie de 4 pièces de 155 mm L et d’une batterie de 4 pièces de 155 mm C installées en arrière de Restefond, pièces servies par les artilleurs du 162e régiment d’artillerie de position (RAP) du chef d’escadron Perroy.
Dès le 15 juin 1940, la SES 73e BAF du lieutenant Poitrey patrouille le secteur Restefond - Salso-Moreno et y accroche les Italiens.
Le 21 juin, les Italiens commencent à déclencher leurs attaques. Ils effectuent de nombreux tirs d’artillerie sur le secteur des Fourches durant la journée du 23 juin afin d’appuyer la poussée italienne. Mais toutes les attaques des 7e et 11e Alpini des 23 et 24 juin seront repoussées.
À noter que le temps est très mauvais avec brume et neige. L’attaque italienne échoue que ce soit aux alentours du col de Pourriac ou dans le Salso Moreno.
L’action cumulée des tirs de fusils-mitrailleurs FM 24/29 de la section d'éclaireurs-skieurs (SES) du lieutenant Poitrey, des tirs de mitrailleuses de l’ouvrage des Fourches, de l’artillerie de Restefond, des canons de 75 mm modèle 1931 de l’ouvrage de Restefond qui tirent sur le col de fer, des quatre pièces de 65 mm de montagne des lieutenants Velu et Testut (162e RAP et 93e régiment d’artillerie de montagne au faux col de Restefond) annihile l’offensive italienne.
Des Italiens ont été faits prisonniers au Salso Moreno où ils étaient encagés, cloués au sol. En milieu d’après-midi, le médecin Duverne et le lieutenant Delécraz portent secours aux blessés italiens et récupèrent 17 prisonniers, dont un sous-lieutenant avec le fanion de la 141e compagnie du bataillon Bolzano.
Après l’armistice, le 26 juin, une rencontre a lieu avec un détachement italien comprenant un médecin, chargé de récupérer les cadavres des soldats italiens. Les honneurs militaires leur sont alors rendus en présence du capitaine Vitoux.
Le lieutenant-colonel Soyer qui commandait la 157e demi-brigade de forteresse (73e et 83e BAF) dans son ordre général N° 4, écrit :
« Dans notre secteur, l’ennemi a cherché par deux fois à s’emparer de la position des Fourches, par deux fois, il a été repoussé avec de lourdes pertes et avant-hier, il laissait entre nos mains 18 prisonniers ».
Aux Fourches, comme partout ailleurs dans les Alpes : « On ne passe pas » !
Sincere thanks to the municipality of Saint Dalmas le Selvage, to the Mercantour park and to the national Association of the 22nd BCA for their suppo