La battaglia per La Roya
Era indispensabile per lo Stato maggiore italiano scardinare “il catenaccio”di Breil-sur-Roya per poter sviluppare l'offensiva verso Sospel e il colle di Nizza
Par Jean Pierre Martin et Marc Endinger
La bataille pour la Roya
Monte-Grosso Bloc 7
wikimaginot
La bataille pour la Roya
Forces en présence
- françaises : sections d’éclaireurs-skieurs (SES) 24e, 62e, 65e, 102e, 105ebataillons de chasseurs alpin (BCA), 5e, 6e, 7e bataillons de chasseurs pyrénéens (BCPyr), le 104e BCA avec sa SES et le 85e bataillon alpin de forteresse (BAF) avec sa SES.
S’ajoute l’appui d’artillerie des IIe et IVe groupe du 158e régiment d’artillerie de position (RAP) et du Ier groupe du 96e régiment d’artillerie de montagne (RAM)
- italiennes : 37e régiment d’infanterie de la division Ravenna ; éléments de la GAF (troupes de forteresse).
Afin de pouvoir développer l’offensive vers Sospel et le col de Nice, il fallait prendre Breil-sur-Roya.
La première ligne de résistance à hauteur de Saorge tenant bon, l’ennemi tente un débordement par le mont Agu et la tête de l’Alpe, au prix d’extrêmes difficultés, mais se heurte à nos avant-postes qui le repousse, appuyé efficacement par les batteries du Monte Grosso.
Les SES du 85e BAF et 5eBCPyr sont pris à partie par des éléments de la GAF mais parviennent à se regrouper à l’ouest de la Roya. Nos appuis d’artillerie leur permettent de raccompagner les Italiens sur leurs bases de départ.
La route de Sospel reste obstinément barrée.
Au matin du 25 juin, nos SES sont partout victorieuses. Le IIIe corps italien doit se cantonner à un maigre butin.
Le Monte Grosso en 1939_-_
COLL LAURENT ICARDO