Armée des alpes Juin 1940
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Location code: 325

Fighting in Briançonnais

En juin 1940, l’intention des Italiens dans notre région était clairement de s’emparer en force de Briançon. par l’axe le plus court : Montgenèvre-Val des Prés-Briançon.

Par GDI(2S) Hervé Bizeul, Patrick Lemaitre, Nicolas Izquierdo

Location code: 325
Access Office du tourisme de Briançon

Les combats dans le Briançonnais

The Battle of the Alps deserves to be known because it goes againstthe idea that in 1940 French soldiers collapsed everywhere

Au moment où l’armée française était battue dans le Nord et dans l’Est, la bataille des Alpes mérite d’être connue car elle contrebat l’idée qu’en 1940 les soldats français se sont partout effondrés.
Ici dans les Alpes, il n’en a rien été. Cette victoire incontestable a préfiguré la résistance dans les Alpes dont les maquis ont souvent été constitués à partir de cadres des bataillons alpins n’ayant pas accepté la défaite qu’ils n’avaient pas subie sur le terrain.
Au col de l’Echelle, au col du Granon à la Vachette, à Plampinet, à Montgenèvre, à Cervières, au Gondrans, des panneaux détaillent les dispositifs défensifs et les combats qui se sont déroulés sur ces hauts lieux de la bataille des Alpes dans le briançonnais. Ils vous orientent sur des itinéraires de mémoire ou des sites remarquables à visiter.

Briançon accueillait de nombreux PC (à Fontchristiane, au fort du Randouillet, au fort d'Anjou), de casernement (Fort de tête, casernes du 159) et la ville, moins urbanisée qu'aujourd'hui était entourée de positions de batteries d'artillerie du 154° Régiment d'artillerie à Pied (RAP) comme au Serre Paix, au Champ de mars, ou à Fort Dauphin à Moulin Faure, ou encore sur l'avenue du Lautaret.

Extrait_Bastia_Journal_10_mai_1940

Les prémices des combats

Profitant de la défaite française face aux Allemands, Mussolini déclare la guerre à la France le 10 juin 1940. Initialement neutre, l’Italie donne le sentiment de poignarder la France dans le dos !

Dès le 11 juin, l’armée des Alpes commandée par le général OLRY  fait sauter tous les ponts et les routes menant à l’Italie. Les villages frontaliers (Névache, val des Prés, Montgenèvre, Cervières) sont évacués vers Embrun puis l'Ardèche.

L’Italie bombarde la gare de Toulon dans la nuit du 12 au 13 juin.  La France riposte, et la marine attaque les Ports de Gênes et de Savone. L’armée de l’air française contre attaque également et nettoie le ciel varois le 13. Elle bombarde les usines Fiat de Turin le 17 juin.

Des escarmouches entre les reconnaissances italiennes et les sections d’ éclaireurs skieurs ont lieu entre le 12 et le 17 juin, (du coté de l’Aiguille rouge et du vallon des Acles dans le secteur briançonnais, de Valpreveyre dans le Queyras) mais l’attaque en force italienne débute véritablement le 20 juin sur ordre de Mussolini qui perd patience.

Les Français sont 175 000. Ils font face à 350000 Italiens mais ils s’appuient sur la ligne Maginot des Alpes (dans le briançonnais, ce sont les ouvrages de type Gondran, Janus et les Aittes), une artillerie puissante et 86 sections d’éclaireurs skieurs (SES).

Le front des Alpes avait été dégarni en mai 1940 pour renforcer la défense contre l’attaque allemande dans le Nord et l’Est de la France. Ne restaient dans les Alpes que les fameuses  sections d’éclaireurs skieurs (SES), les Bataillons Alpins de Forteresse comme le 72°BAF déployé à Cervières, quelques unités issues de la réserve comme le 95° BCA déployé au nord de Val des Près ou le 91°BCA Installé à Montgenèvre et surtout une puissante artillerie de secteur.

Dans le briançonnais, le deuxième point fort des italiens était le Chaberton et ses huit Tourelles de 149 mm. Le Chaberton était véritablement le centre de gravité des Italiens. Tout reposait sur lui et sa capacité à atteindre n'importe quel objectif jusqu'à Briançon. Le point de faiblesse de l'artillerie italienne était cependant son manque de renseignement sur le dispositif exacte de l'artillerie française souvent déployée à contre pente c'est à dire hors des vues des Italiens. La précipitation de l'attaque italienne à compter du 10 juin 1940 n'a pas permis à l'armée italienne d'affiner ses renseignements ce qui a largement pénalisé la contre batterie italienne pendant l'attaque.

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