I combattimenti della Bevera
Vera porta d’ingresso della contea di Nizza, il bacino di Sospel, immediatamente limitrofo con il confine, era anche uno dei settori i meglio difesi delle Alpi Marittime
Par Jean Pierre Martin et Marc Endinger
Les combats de la Bevera
Forces en présence
- françaises : section d’éclaireurs-skieurs (SES) du 9e bataillon de chasseurs alpins (BCA) , 76e et 95e bataillons alpins de forteresse (BAF) avec leur SES et le 9e bataillon de mitrailleurs.
- S’ajoute l’appui d’artillerie du IV e groupe du 158 e régiment d’artillerie de position (RAP), de la 7e batterie du 157 e RAP, I, III et IV e groupes du 113 e régiment d’artillerie lourde hippomobile (RALH)et du VI e groupe du 202 e régiment d’artillerie lourde coloniale (RALC).
- italiennes : 41e régiment d’infanterie de la division Modena.
Dominé par le fort du Barbonnet et ses deux tourelles de 155mm, le bassin de Sospel abrite également des ouvrages Maginot particulièrement imposants : fort Saint-Roch, fort de l’Agaisen, fort du Monte Grosso, ainsi qu’un certain nombre d’ouvrages d’infanterie.
La vallée de la Bevera, qui arrose Sospel, ne sera jamais directement inquiétée car l’offensive italienne ne parviendra pas à déboucher de la Roya, contenue par nos SES.
La ligne d’avant-postes est établie sur la ligne la Croix de Cougoule, le Golf de Sospel et remonte au Razet, ligne qui ne sera jamais percée. S’y distingue notamment la SES du 9e BCA (lieutenant Ballon) installée au Pas de Cuore qui est attaquée dès le 16 juin. Durant une semaine elle résiste victorieusement à des forces italiennes considérablement supérieures.
Quant à la ligne de résistance, qui ne sera jamais menacée, elle part du Brouis, monte au Monte-Grosso, s’appuie sur les ouvrages de l’Agaisen, Saint-Roch, Barbonnet, Castillon.
Ouvrage de l'Agaisen