Armée des alpes Juin 1940
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Sites > Combattimenti nel Briançonnais e nel Queyras > Complesso defensivo generale tra Château Queyras e Abriès
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Code lieu: 699

Dispositivo fortificato e combattimenti di Abriès

Dal 20 al 24 giugno 1940, Abriès fu al centro dei combattimenti. Il settore del villaggio era di responsabilità alla 3e Compagnia dell'87° BCA comandata dal Capitano Combaz.

Par GDI (2S) Hervé Bizeul, Patrick Lemaitre et Nicolas Izquierdo

Code lieu: 699
Accès En voiture 45' de Montdauphin

Un sincero ringraziamento al comune di Abriès e alle associazioni locali per il loro sostegno

Abriès

Partenaires Point d'intérêt Abriès

Dispositivo fortificato e combattimenti di Abriès

Dal 20 al 24 giugno 1940, Abriès fu al centro dei combattimenti. Il settore del villaggio era di responsabilità alla 3^ Compagnia dell'87° BCAcomandata dal Capitano Combaz. È diviso in 2 capisaldi (PA): PA nord verso la Chapelle du Calvaire e PA sud sulla riva sinistra del Guil. Il 21 giugno importanti forze italiane del 3° Alpini , attraversano i passi Saint-Martin, Bouchet e Malaure . S’impadroniscono di Valpreveyre poi del luogo chiamato Le Roux. Verso le 13:30, dalla centrale elettrica, risalgono i pendii verso il Bois de Génébrier per aggirare il paese. Abriès è aggirato; feroci combattimenti si svolgono intorno al caposaldo settentrionale. La difesa vacilla, ci sono perdite. Intorno alle 17:00, il tenente Duisit si è organizzato « a quadrato » e chiede il fuoco dell'artiglieria dalla vetta del Bucher sulla propria posizione. Alle 19:00 gli italiani provati ed esausti ripiegano. Il bilancio è considerevole all'interno del plotone francese, 2 morti, 6 feriti, 9 prigionieri; tra gli italiani si parla di diverse decine di morti e feriti. Un caporale italiano, Alberico Marrone si distingue per il suo coraggio. Ucciso davanti alla cappella del Calvario, è il primo soldato italiano della II Guerra Mondiale ad essere decorato con la medaglia d'oro al valor militare.

 

CARTE ABRIES 1

Le caporal Italien, Alberico Marrone est le premier soldat italien de la 2° guerre mondiale décoré de la médaille d’or de la valeur militaire.

Diplôme Médaille' or

_Caporal Ablerico Marrone

Abries / Grand Hôtel

 

Ici, fut construit en 1884 le Grand Hôtel. Grand bâtiment de deux étages, d’allure bourgeoise, qualifié de luxueux, il accueillait les touristes fortunés dont le grand alpiniste anglais Coolidge auteur de plusieurs premières dans le secteur du Mont-Viso. Après l’armistice du 25 juin 1940, il sera le lieu de négociations qualifiées de cordiales, entre officiers Français et Italiens. Les Italiens offrirent d’aider la population à réintégrer leurs habitations et à les réparer.

En Septembre 1944, Abriès sera le cœur du dispositif français face aux Allemands qui tiennent les crêtes frontières. Le grand hôtel abritera l’état-major du Commandant Leboiteux chef de corps du 12° Tabor Marocain. Environ 300 goumiers, fiers et farouches guerriers originaires de l’Atlas marocain tiennent Abriès, le Roux et la Monta. Ils sont appuyés par six canons et une centaine d’artilleurs d’Afrique. Dans la nuit du 29 septembre 1944, l’élite de la 5ème Division de Montagne Allemande, composés pour la plupart de tyroliens Autrichiens, réalise un raid très audacieux depuis les cols des Thures et de la Mayt. Leur insigne est le chamois, « die Gams » en allemand, insigne de la ville d’Innsbruck. Environ 150 hommes  dévalent les 1 200 mètres de dénivelés et parcourent une dizaine de kilomètres sans se faire repérer et qu'il faudra refaire au retour. Un témoin dit « on y voit comme en plein jour ». Après les destructions de 1940, le village est en nouveau endommagé. Le grand hôtel est particulièrement visé et brûle en partie. Il sera tellement abîmé qu’il devra être détruit après les hostilités.

 

A l’issue de ce raid pouvant être qualifié de « commando », les troupes françaises se replient sur Aiguilles. Le haut Guil devient un « no-man’s land ». D’octobre 1944 à avril 1945, la guerre se limitera à des patrouilles des deux adversaires qui se tiennent à distance, les villages sont abandonnés et souvent en ruine.

Point d’appui sud d’Abriès – front de neige

 

En 1940, rive gauche du Guil, était installé le point d’appui sud d’Abriès. Il est armé par une trentaine d’hommes et comporte 3 petits blockhaus dit « pilule briançonnaise ». Le 21 juin 1940, le secteur nord d’Abriès et la SES du 107° BCA ont vaillamment résisté à l’attaque du bataillon Fenestrelle venant de le Roux le 21 juin vers la chapelle du Calvaire et le Tirail. Le lendemain, les Alpini du bataillon Pinerolo ayant franchi le col Lacroix la veille, occupent la Monta et Ristolas. Ils sont aux portes du village. Mais heureusement la position française est renforcée par les éclaireurs du 92° BCA qui se sont repliés de la Monta. Mais c'est aussi l'artillerie qui contient à distance les Italiens.

 

Dans la matinée du 23 juin, par un temps gris et pluvieux, l’Aspirant Gueury, commandant le point d’appui sud et le Maréchal des Logis Chef Woehrlé, chef de la Brigade de Gendarmerie d’Abriès, accompagnés de 4 chasseurs alpins, traversent le Guil en reconnaissance. Très rapidement, vers le bois de la Garcine, ils tombent sur un groupe d’Italiens au repos. Faisant croire qu’ils sont très nombreux, inquiets que leur subterfuge ne soit découvert, ils les font prisonniers. Très rapidement, petit groupe par petit groupe, ils trouvent d’autres alpini. En moins d’une heure, ils remmènent 52 prisonniers dans nos lignes. Ils les font courir de peur que réalisant le faible nombre des Français, ils cherchent à s’enfuir ! Le Général Olry, commandant l’ensemble de l’Armée des Alpes, écrira après les combats que c’était là « le plus beau fait d’arme de cette bataille ».

Après l’armistice du 24 juin, tout le haut Guil sera annexé et considéré comme territoire Italien, la limite de zone passera à mi-chemin entre Abriès et Ristolas.

Point d’appui sud d’Abriès : Le coup de main de l'aspirant Guery et du chef Woehrlé

Le 21 juin 1940, le secteur nord d’Abriès, vers la chapelle du Calvaire, a vaillamment résisté à l’attaque venant du Roux. Le lendemain, les Alpini attaquent depuis le col Lacroix et occupent la Monta et Ristolas. Ils sont aux portes d'Abriès. Mais le 22 juin, ils sont arrêtés par l'artillerie française au niveau du bois de la cote (1545) et du bois de Jassaygue et le point d’appui sud d’Abriès. Il est armé par une trentaine d’hommes et comporte 3 petits blockhaus surnommés « pilules briançonnaises ».

Le lendemain, le colonel Faldella commandant le 3e régiment d’Alpinis hésite à relancer l'attaque car le mauvais temps empêche son artillerie d'être efficace. Ses hommes sont fatigués par les premiers combats. En outre les rumeurs d'armistice incitent au relâchement.

Dans la matinée du 23 juin, par ce temps gris et pluvieux qui règne dans la vallée du Guil, l’aspirant Guery, commandant le point d’appui sud et le maréchal des logis chef Woehrlé, chef de la Brigade de Gendarmerie d’Abriès, accompagnés de 4 Chasseurs Alpins, traversent le Guil en reconnaissance.

Très rapidement, vers le bois de la Garcine, ils tombent sur un groupe d’Italiens au repos. Pratiquement autant surpris qu'eux et inquiets que leur subterfuge ne soit découvert, ils décident de faire croire qu’ils sont très nombreux. Le chef de gendarmerie Woehrlé leur crie « Mano in alto » et fait semblant de donner des ordres à un des renforts imaginaires « Mitrailleurs attention, à mon commandement ! Au premier geste, feu  » !

Les Alpini tombent dans le piège et se laissent faire. Peu après, ils réalisent leur erreur mais c'est trop tard, ils sont faits prisonniers. Le chef Woerhlé cherche des yeux l'aspirant Guéry qui a disparu. Soudain il réapparait avec lui aussi des prisonniers dont un capitaine et deux lieutenants.

Très rapidement, petit groupe par petit groupe, ils trouvent d’autres Alpini. En moins d’une heure, ils remmènent 52 prisonniers dans nos lignes. Ils les font courir vers l'arrière de peur que réalisant le faible nombre des Français, ils cherchent à s’enfuir !

Le général Olry, commandant l’ensemble de l’armée des Alpes, écrira après les combats que c’était là « le plus beau fait d’arme de cette bataille ».

Il est probable que les Italiens s'étaient relâchés suite aux rumeurs d'armistice. Comme le dit Henri Béraud dans Bataille des Alpes, Album mémorial :

« Le matin même un coureur envoyé par on ne sait qui avait annoncé à ces deux sections de la 27ème compagnie du bataillon de Pinerolo que l'armistice était conclu »

Finalement l’armistice sera signé le lendemain 24 juin. Tout le haut Guil, conquis dans les journées du 21 et 22 juin, sera annexé et considéré comme territoire italien, la limite de zone passera à mi-chemin entre Abriès et Ristolas.