En juin 1940, l'Armée des Alpes doit faire face aux Italiens à la frontière, mais aussi aux Allemands aux cluses de Voreppe et de Chambéry.
Le général Erich Hoepner, commandant le XVIe Panzerkorps, avec 3 groupements d’environ 100.000 hommes dont les 10 000 hommes du général Stumpf, commandant la 3e Panzerdivision.
Sur la frontière des Alpes, le général prince Umberto est à la tête de deux armées : la 4e armée du général Alfredo Guzzoni (de la Suisse jusqu’au mont Viso), et la 1ere armée du général Pietro Pintor (de l’Ubaye jusqu’à la mer Méditerranée).
Ces deux armées, subdivisées en six corps d’armées, sont composées de vingt-deux divisions soit 355 000 hommes, mais l’effectif des unités qui attaquent sur la frontière dépassera à peine les 200 000 hommes.
En juin 1940, sous le commandement du général Olry, l’Armée des Alpes ne comprend plus que 185 000 hommes répartis en trois divisions d'infanterie de réserve de type B, trois secteurs fortifiés (de la Savoie, du Dauphiné et des Alpes-Maritimes) et un secteur défensif (du Rhône) de la ligne Maginot, le tout appuyé par une forte artillerie de montagne (65 groupes).
Parmi ces forces, il y a 84 sections d'éclaireurs-skieurs qui sont des troupes d'élite.
Pour faire face aux allemands, le général Cartier dispose d’une force hétéroclite d'un peu moins de 13.000 hommes répartis entre le Vercors et Chambéry .
