Le général Olry s’attache à perfectionner la ligne principale de résistance, et d’assurer sa défense dans la profondeur en organisant le commandement sur le front par secteurs et vallées!
Le général Olry s’attache également à perfectionner la ligne principale de résistance, tant que les températures permettent de poursuivre les travaux en haute-montagne. Il prévoit aussi d’emblée, d’assurer sa défense dans la profondeur : une deuxième position à base de destructions préparées à l’avance devra permettre de retarder l’ennemi s’il parvient à percer la ligne principale de résistance.
Enfin, il organise le commandement sur le front par secteurs et vallées, de sorte que chaque chef local disposera à la fois de troupes mobiles provenant des divisions d’infanterie et de troupes de forteresses venant des secteurs fortifiés.
L’emploi de l’artillerie est étudié dans le moindre détail, à tel point que certaines batteries sont parfois scindées pour défendre un axe dangereux.
Il faut savoir que les premières directives italiennes préparatoires à l’entrée en guerre ne datent que du 31 mars 1940. Progressivement à partir d’avril, les troupes transalpines se déploient en nombre à proximité de la frontière. Ces mouvements, observés par le service de renseignement français, amènent le général Olry à acquérir dès la certitude de la prochaine entrée en guerre des Italiens.