A quelques nuances près, l’équilibre des forces terrestres entre Alliés et Allemands est total.
Lignes de défenses: Archives
Au 10 mai 1940, la France possédait 3 700 chars plus ou moins modernes, sans compter plusieurs milliers d'autres véhicules blindés légers, chars obsolètes ou chenillettes d'infanterie. Certains modèles de chars français (B1bis, Somua S-35) surclassaient les chars allemands en termes de blindage et d'armement , mais les unités de chars souffraient de graves défauts d'ordre technique et tactique : absence quasi totale de radios, visibilité et ergonomie intérieure des chars médiocres, manque de fiabilité des moteurs, équipages de trois hommes (ce qui surchargeait de tâches le chef de char dans la tourelle APX très mal conçue), approvisionnement en carburant problématique, etc. Les unités de chars manquaient gravement de protection anti-aérienne — de DCA comme de liaison avec les escadrilles de chasse- les chars français étaient donc désarmés contre les Stukas.
Artillerie antichar
Artillerie de campagne
Artillerie lourde de campagne
Artillerie lourde sur voie ferrée
Artillerie de forteresse
https://wikimaginot.eu/V70_glossaire_detail.php?id=1000223
Artillerie anti-aérienne
En 1940 l’armement individuel de l’armée des Alpes (comme une majorité de celui de l’armée française) provenait des stocks de 1918. Les fusils et mousquetons étaient au calibre 8 mm néanmoins l’année 1924 verra l’adoption d’un nouveau calibre de 7,5mm. Cette nouvelle cartouche était prévue pour le nouveau fusil mitrailleur modèle 24 (qui deviendra ensuite FM 24/29 avec l'adoption d’une nouvelle cartouche plus performante) destiné à remplacer le fusil mitrailleur modèle 15.Le début des années 30, période marquée par les événements politiques en Allemagne, verra une évolution dans les recherches de modernisation de l’armement. Plusieurs sociétés furent sollicitées pour la réalisation d’un prototype de fusil automatique au calibre 7,5 mm (MAC, MAS, MAT). Le retard pris pour la réalisation de ces prototypes poussa l’état-major à adopter le fusil à répétition modèle 36 de la MAS. Ces derniers auront, en 1940, été affectés aux unités d’active et seront peu présent sur le front des Alpes.Les modèles étaient affectés suivant le type d’unités (infanterie, artillerie, cavalerie, génie) et leur situation combattante. L’armée ayant mobilisé 5 000 000 d’hommes et ne possédant que 3 000 000 d’armes modernes, un nombre non négligeable de fusils obsolètes furent distribués (pionniers par exemple). mousquetons modèles 1892 et 1892 modifié 16http://armesfrancaises.free.fr/mousq%20Mle%201892.html http://armesfrancaises.free.fr/mousq%20Mle%201916.html
– fusils modèle 1907/15 et modèle 1916http://armesfrancaises.free.fr/FR%20Mle%2007-15.html
– fusils Lebel 1886/93 et 1889/93R35
– fusils Gras modèle 1874https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusil_Gras https://www. revolver1873.fr/fusil-gras-1874.php
— fusil MAS 36https://fr.wikipedia.org/wiki/MAS_36
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Auteur : Marc Endinger
olivier-bellec Histoire Et Collections 20 Décembre 2010 Sciences humaines & sociales > Histoire > Epoque contemporaine (depuis 1799)