Armée des alpes Juin 1940
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Code lieu: 038

La cattura degli Arcellins da parte degli italiani

Nel giugno 1940 furono costruite solo le due casematte di Mollard e quella di Arcellins

Par GDI (2S) Bernard Ratel et Laurent Demouzon

Code lieu: 38
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Nel 1939, a complemento del forte della Turra e dell'opera fortificata Revets ,  la costruzione di cinque blocchi di fanteria, sette blocchi  fucili-mitragliatori e quattro rifugi di sezione è decisaper sbarrare il passo. Nel giugno 1940 sonocostruite solo le due casematte di Mollard e quella di Arcellins . Resta da sistemare il loro interno, i supporti delle armi e il sistema di ventilazione.I rifugi della sezione del lago di Ouillon e Mollard sono quasi terminati.

Nella notte tra il 21 e il 22 giugno 1940, la 10^ compagnia del 281° Reggimento Fanteria responsabile della difesa del valico riceve l'ordine di ritirarsi a Modane. Lascia a presidio delle tre casematte, sedici uomini in tutto, “in missione di sacrificio.”

Il 22 giugno 1940, alle ore 15:00, approfittando di una coltre nebbiosa, due gruppi della ^ compagnia della IXe Guardia Alla Frontiera strisciano verso il fortino degli Arcellins. Gli aggressori riescono a lanciare granate all'interno del fortino. Fortemente storditi e scossi, i difensori escono le braccia alzate.Le due fortificazioni di Mollard subiscono la stessa sorte.

Questo successo consente agli italiani di occupare il fianco orientale del valico ma non possono ancora utilizzare la statale battuta dai Revet. Ogni spostamento giornaliero è sottoposto aitiri dei cannoni da 75 mm della Turra.

 

 

La position des Arcellins

 

Le fort de la Turra et l’ouvrages des Revets ne sont pas suffisants pour défendre le col du Mont-Cenis.
Le terrain, entre la Petite-Turra et l’Ouillon des Arcellins, est faiblement pentu, pouvant être facilement franchissable par des blindés.
Une attaque nocturne, ou par brouillard, rendrait inefficace les canons de la Turra.
Un programme est établi en 1939 pour en étoffer la défense. Il comprend la construction cinq blocs d’infanterie important : A1 et C au Mollard, A2 et A3 aux Arcellins et B au refuge 21.
Ils sont renforcés par sept blocs pour fusils-mitrailleurs et quatre abris de section en tôle cintrée bétonnée.
À la mobilisation d’août 1939, les travaux s’accélèrent. Les blocs A2 et C sont coulés et décoffrés durant l’été.

Le bloc A1 est terminé de couler le 7 novembre. Les travaux sont suspendus à la mi-novembre pour reprendre aux printemps. Il reste à aménager les intérieurs, à mettre en place les supports d’armes, les portes et le système de ventilation. Il faut profiler les glacis, poser les réseaux d’obstacles et équiper la position avec des transmissions enterrées. Les fouilles du bloc A3 commencent dès la fonte des neiges.  Les abris de section du lac de l’Ouillon et du Mollard sont presque terminés. Les sept blocs pour fusils-mitrailleurs, les deux abris de section restants et le blockhaus-barrière du refuge 21 ne sont pas réalisés.

Le 21 juin 1940, la 10e compagnie et les deux sections de mitrailleuses de la compagnie d’appui 3
du 281e Régiment d’Infanterie, tenant le col du Mont-Cenis, se retirent sur Modane suivant les ordres de repli des troupes de Haute-Maurienne. Seuls, les équipages des casemates, soit seize hommes en tout, restent sur place, complètement isolés, en mission de sacrifice. Le 22 juin, une attaque menée avec brio par les hommes de la 2e compagnie de la Guardia Alla Frontiera s’empare des ouvrages, capturant les défenseurs.

En septembre 1944, les Allemands ne voulant pas laisser ces positions aux mains des Français détruisent à l’explosif les casemates A1, C et A3.

 

Le point d’appui du Mollard

 

Dans le projet original, le point d’appui du Mollard comprend les casemates A1, C, un abri de section et trois positions bétonnés pour fusils-mitrailleurs. Il doit interdire et assurer la défense anti-char du vallonnement à l’Est du chalet de la Ramasse et battre les pentes Est et Sud-Ouest du lac de l’Ouillon.

La casemate A1 a une protection de type 1 avec des murs épais de 1,75 m et une dalle de 1,50 m, la mettant à l’abri des obus de 160 mm Elle comprend un créneau pour mitrailleuse et un créneau pour canon anti-char de 25 mm. En juin 1940, son armement comprend une mitrailleuse Hotchkiss et un fusil-mitrailleur. Son équipage est composé de quatre hommes de la 10e compagnie du 281e Régiment d’Infanterie. L’éclairage est assuré par des lanternes à pétrole. La casemate ne possède pas de cuisine, de ventilation et de couchettes. Une livraison de 680 bouteilles d’eau minérale assure la subsistance en eau potable.L’abri de section a ses tôles en place et les murs en béton aux extrémités. Les Trois pilules pour armes automatiques ne sont pas encore réalisées en juin 1940.

 

La casemate C a une protection et de type 1. Elle possède deux créneaux pour fusils-mitrailleurs qui battent le vallonnement à l’Ouest du mamelon 2050 en direction générale du refuge 19 et flanque le chalet de la Ramasse. Son équipage se compose de quatre hommes de la 10e compagnie du 281e Régiment d’Infanterie. L’éclairage est assuré par des lanternes à pétrole. Elle ne possède pas de cuisine, de ventilation, ni de couchettes. Une livraison de bouteilles d’eau minérale assure la subsistance en eau potable.

 

La casemate A2 des Arcellins

 

Initialement, le point d’appui des Arcellins doit comprendre les casemates A2 et A3, un abri de section et quatre emplacements bétonnés pour fusils-mitrailleurs. L’ensemble doit être ceinturé d’un réseau barbelé. Sa mission est de battre la frontière en direction de la côte 2303 et les pentes ouest de l’Ouillon des Arcellins.

La casemate A2 a une protection est de type 1. Elle comporte un créneau pour mitrailleuse et un créneau pour canon anti-char de 25 mm. Son armement en juin 1940,se compose d’une mitrailleuse Hotchkiss et d’un fusil-mitrailleur.  Son équipage comprend quatre hommes de la 10e compagnie du 281e Régiment d’Infanterie. Elle ne comporte pas, en juin 1940, de couchettes, de cuisine et ni de ventilation. L’éclairage se fait avec des lampes à pétrole. Son ravitaillement en eau potable est assuré par une livraison de 360 bouteilles d’eau minérale.

La casemate A3 doit être terminée le 15 octobre 1940. En juin 1940, uniquement les fouilles sont réalisées. Sa protection doit être du type N°1. Son armement doit comprendre une mitrailleuse et un fusil-mitrailleur qui couvrent le terrain entre le nord du lac de l’Ouillon et la côte 2303
L’abri de section situé près du lac de l’Ouillon a ses tôles en place et ses murs aux extrémités. Il reste à faire l’anneau béton de blocage et la dalle d’éclatement.
Les quatre emplacements bétonnés pour armes automatiques ne sont pas terminés.

 

La prise de la position des Arcellins

Le 22 juin 1940, les Italiens occupent les emplacements de campagne abandonnés durant la nuit par les fantassins du 281e Régiment d’Infanterie. Depuis cette position, entre deux passages de brouillard, ils observent le bloc A 2. À l’intérieur, un sergent et trois hommes du 281eRégiment d’Infanterie sont à leur poste de combat, isolés de tout.

A 15 h 00, profitant d’une nappe brumeuse, les hommes de la 2e compagnie italienne de la IXe Guardia Alla Frontiera rampent en direction de l’ouvrage. Une section le déborde par la gauche pour attaquer l’entrée. Une autre effectue un large crochet par la droite pour s’emparer des emplacements extérieurs et repousser une possible contre-attaque ou sortie. Une troisième, en soutien de la première, nettoie le terrain derrière elle. Deux groupes d’Arditi, de sept hommes chacun, s’avancent sur l’ouvrage. En rampant, ils arrivent au bout d’une demi-heure contre le béton. Les Français ne se doutent de rien.

Le sous-lieutenant Guglielmi avance à quatre pattes vers l’entrée. Les défenseurs remarquant un bruit suspect, ferment la porte de l’ouvrage et se ruent aux armes. Mais il est trop tard. L’officier réussi à lancer deux grenades à l’intérieur avant que la porte blindée ne se soit complètement refermée. Les explosions des deux engins provoquent des pertes dans l’équipage. L’arrivée de nouvelles grenades par les créneaux met fin à toute tentative de résistance. Peu après, un linge blanc apparaît. Les défenseurs ouvrent la porte et sortent les bras en l’air.

 

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