Armée des alpes Juin 1940
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Code lieu: 053

I combattimenti al passo del Moncenisio

Il passo del Moncenisio, attraversato dalla RN 90, l'unica strada che collega la Francia all'Italia in Maurienne, è uno dei maggiori obiettivi degli italiani.

Par GDI (2S) Bernard RATEL et Laurent Demouzon

Code lieu: 53
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Il passo del Moncenisio, attraversato dalla RN 90, l'unica strada che collega la Francia all'Italia in Maurienne, è uno dei maggiori obiettivi degli italiani. È dominato dal Forte de la Turra che è tenuto da una sezione del 71° Battaglione Alpino di Fortezza(BAF), quindici esploratori del 15° Battaglione CacciatoriAlpini ( BCA) e due cannoni da 75mm del 164 °Reggimento di Artiglieria di Posizione.(RAP). Il valico è difeso dalla 10^ compagnia del 281° Reggimento Fanteria (RI) che occupa anche la fortificazione Maginot di Revets e le tre casematte di Mollard e Arcellins .

Il 21 giugno i due cannoni da 75 mm della Turra aprono il fuoco sulle colonne italiane. Il nemico risponde sparando 600 proiettili al forte e ai Revets. Elementi della divisione italiana Cagliari varcano il valico e vengono fermati dalla fortificazione di Revets .

Nella notte le truppe a difesa del valico ripiegano su Modane, lasciando al loro posto le guarnigioni dellefortificazioni. La mattina del 22 giugno, quattro carri armati nemici avanzano sulla RN 90. I cingoli di due di lorosono distrutti dalle mine. Fallisce un assalto contro la fortificazione della Turra ma gli italiani riescono ad impadronirsi di tre delle casematte di Mollard e Arcellins .

Il 23 e 24 giugno tutti i tentativi italiani contro La Turra e Revets falliscono.

Il 2 luglio le guarnigioni evacuano Les Revets e La Turra per raggiungere Modane.Gli italiani, al loro passaggio, rendono gli onori.

Il forte della Turra

La struttura fortificata dellaTurra, costruita tra il 1890 e il 1900, a quota 2400 m, domina il passo a 450 m. Ha quattro casematte scavate nella roccia. Nel 1940 era armato con due cannoni da 75 mm.

I fortini del passo

Le casematte Mollard e Arcellins non sono completate nel giugno 1940. La loro guarnigione era composta da sedici uomini del 281° Reggimento Fanteriae furono prese dagli italiani la notte del 22 giugno.

 

 

Ouvrage des Revets et blockhaus au col du Mont Cenis

 

Ouvrage des Revets

 

L’ouvrage des Revets se situe sous le fort de la Turra, sur la rive gauche du vallon de la Fema, à 2 017 m. Les travaux débutent en juin 1930, menés par des chasseurs du 13e BCA, se poursuivant jusqu’en 1936. Sa protection de type N°1, avec des murs de 175 cm et une dalle épaisse de 150 cm, le met à l’abri des tirs de 149 mm.

Le Bloc entrée: L’entrée se situe sur l’arrière de l’ouvrage, au-dessus de la route de la Madeleine, près des chalets des Revêts. Il comprend une porte blindée avec un fusil-mitrailleur de porte, un créneau pour fusil-mitrailleur, une prise d’air et l’arrivée du câble téléphonique.

Un long couloir de 80 m dessert les latrines, le dépôt d’artifices éclairants, un ventilateur, un dépôt de grenades, une réserve à eau (environ 2000 litres), une salle à pansements, un magasin à pétrole, le poste de commandement, la cuisine, le central téléphonique et le magasin à cartouches. Un escalier monte aux deux blocs mitrailleuses. La galerie est inachevée entre le bloc 3 et le magasin Ouest.

Le bloc 1 couvre les débouchés du col dans le secteur du refuge 18. Il comprend une mitrailleuse Hotchkiss pouvant tirer des balles perforantes.

Le bloc 2 couvre la descente de la RN 6 vers la France et en direction de la Fema sur le versant droit du vallon. Il comprend une mitrailleuse Hotchkiss pouvant tirer des balles perforantes.

Le bloc 3, l’observatoire, sert également de sortie de secours. Sa défense est assurée par deux fusils-mitrailleurs tirant par des créneaux. A proximité, se trouve un emplacement à l’air libre pour mortier.

En juin 1940, son armement comprend deux mitrailleuses Hotchkiss, trois fusils-mitrailleurs. Les munitions se composent de 70 000 cartouches pour fusil, mousqueton et mitrailleuse, 60 000 cartouches pour fusil-mitrailleur, quarante-huit grenades à fusil et deux cent seize grenades F1.

 

Les liaisons sont assurées par téléphone avec la Turra et Termignon par une ligne souterraine, et par coureur avec les autres positions. Pour aller dans les sites environnants, il faut quarante-cinq minutes pour la Turra, cinq minutes pour le PC de la compagnie dans les chalets des Revêts, trente minutes pour le bloc A2 des Arcellins et dix minutes pour le bloc A1.En arrière de l’ouvrage, une cabane en bois est construite sur des fondations en ciment pour servir de casernement de temps de paix. Au-dessus de l’ouvrage, une rangée de rails hautes de 2 m sert de paravalanche.

 

En juin 1940, l’ouvrage est occupé par vingt-trois volontaires ou des hommes choisis par leurs officiers ou sous-officiers du 281erégiment d’infanterie, en raison de leurs qualités comme mitrailleur ou voltigeur. Ils sont sous les ordres du sous-lieutenant Cavin.

 

Le 21 juin, vers 13 h 00, l’artillerie ennemie ouvre le feu sur les Revets. C’est le baptême du feu pour la garnison des Revets. L’ouvrage n’est pas entamé par les obus, mais les déflagrations et les explosions provoquent de fortes vibrations. Les fantassins italiens du III / 64e régiment d’infanterie débouchent de la frontière avec une certaine inconscience, marchant en colonne par un sur la route. Depuis les embrasures, les Français ouvrent le feu à courte distance, couchant plusieurs hommes sur le sol. Un tir d’artillerie s’abat de nouveau sur l’ouvrage, suivi par une nouvelle attaque qui échoue. Les Italiens n’insistent pas et se replient au-delà de la frontière.

Le 22 juin, une nouvelle tentative de l’infanterie ennemie échoue. À 8 h 00, douze chenillettes sont signalées sur la route près du refuge 19 appartenant à un peloton de chars légers Fiat Ansaldo, du IVebataillon de CarriArmatti du groupement de cavalerie Célère. Quatre engins se détachent et se ruent à toute allure, bien alignés, en direction des Revets et d’un champ de mines, pourtant très visible au milieu de la route. Les engins ralentissent devant celui-ci. Le premier char hésite un instant, puis s’avance. Dans une puissante explosion, il saute, retombe à la renverse sur le suivant puis se couche dans le fossé dans un horrible bruit de ferraille. Les mitrailleurs des Revets lâchent des rafales de balles perforantes sur les blindés. Les trois autres se replient rapidement. De la carcasse fumante s’extrait péniblement le sottotenente (sous-lieutenant) Paino, le visage en sang. Malgré ses blessures, il tente de dégager son pilote avec l’aide d’un sous-officier de la Guardia Alla Frontiera, accouru sous les balles. Mais, il est trop tard. L’homme est mort.

Le 24 des éléments du 232erégiment d’infanterie qui attaquent les Revets sont également stoppés. Renonçant aux attaques frontales, ils rampent jusqu’à la ligne de crête et installent des armes automatiques. Avec des balles perforantes, ils arrosent les embrasures de tir. A l’intérieur, les mitrailleurs ripostent. Les défenseurs s’étonnent que les assaillants n’utilisent pas d’armes antichars pour tirer sur les créneaux.

 

Le 1er juillet, l’équipage des Revets évacue l’ouvrage. À16 h 00, le sous-lieutenant Cavin ferme la porte à clef avant de gagner la zone libre.

 

En septembre 1944, les Allemands ne voulant pas laisser l’ouvrage intact aux mains des Français, qui peuvent s’en servir comme avant-poste ou abris, le détruise. Les Blocs 1 et 2 ainsi que l’entrée sont pétardés. L’explosion est si puissante qu’elle ébranle une partie des galeries

 

Les blockhaus du col

Les casemates du Mollard et des Arcellins ne sont pas achevées en juin 1940. Leur garnison comprend seize hommes du 281e R.I. Elles sont prises par les Italiens dans la nuit du 22 juin.

 

 

 

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