Armée des alpes Juin 1940
bg
Sites > Maurienne (Savoie) > I combattimenti nel sottosettore Haute Maurienne
Indietro
Code lieu: 381

Le battaglie del Mont Froid

La posizione geografica del Mont Froid offre panorami mozzafiato dell'Italia.

Par GDI (2S) Bernard Ratel et Laurent Demouzon

Code lieu: 381
Accès à pied

Il Mont-Froid, vetta che culmina tra i 2801 me i 2819 m, domina i valichi di confine di Sollières e Bellecombe.

La sua posizione geografica offre panorami mozzafiato dell'Italia. A ciascuna estremità del crinale viene costruito un fortino in pietra a secco.

La postazione Sollières , situata 130 m più in basso, serve da alloggio alle truppe incaricate di sorvegliare il settore. Nel giugno 1940, la sezione esploratori sciatori (SES) del I/99° Reggimento Fanteria Alpina (RIA), comandata dal Sottotenente Demarchi, fu incaricata di difendere il colle di Sollières e il Mont-Froid.

Il 21 giugno, alle 11:30, due colonne italiane salgono verso i passi Bellecombe e Sollières . Il sottotenente fa aprire il fuoco con due mitragliatrici installate vicino alla postazione di Sollières . Gli italiani sono sorpresi. Quindi ordina agli esploratori di ritirarsi a Mont-Froid.

A mezzogiorno, appoggiati dalla loro artiglieria, elementi del I/63° Reggimento Fanteria (RI) avanzano nei pressi del colle di Sollières. Mezz'ora più tardi, si lanciano all’attacco. Il sottotenente Demarchi scatena il fuoco.Gli italiani si appiattiscono a terra cercando di rispondere al fuoco . L'imponente rete di filo spinato lungo il confine ostacola la loro avanzata. Un tentativo di progressione attraverso la valle des Archettes  è bloccato daitiri delle armi del fortino Ovest.

Il Sottotenente Demarchi riceve l'ordine di resistere fino a mezzanotte, poi di ritirarsi verso Modane.

 

 

LeMont Froid et le poste de Sollières

Le Poste de Sollières

Il est implanté à 2670 m, au-dessus du col du même nom sur un emplacement le préservant des avalanches. Sa construction,par le 13ebataillon alpin de chasseurs à pied (BACP), se déroule entre 1890 et1893. Au fil des années, il ne cesse d’être aménagé et amélioré.

Le poste se compose de quatre baraques pour la troupe, pour quarante hommes chacune, d’une baraque pour les officiers, d’une écurie, d’une baraque pour le bois, la forge et les réserves. Une grange située au col de Sollières permet d’accueillir trente hommes.

En 1893, il est décidé que des chasseurs du 13eBACP l’occuperont toute l’année. Des travaux sont entrepris pour permettre à vingt-quatre hommes de passer l’hiver dans les meilleures conditions.La baraque de l’officier subit des améliorations. Les murs sont recouverts de pitchpin. Le mobilier comprend un lit confortable, un fauteuil en cuir, une table, des chaises et une étagère.L’éclairage est assuré par des lanternes à pétrole. L’eau doit être puisée dans une source à 500 m à l’ouest du poste ou dans un petit lac se situant à la même distance. Elle est transportée dans un tonneau attaché sur un traîneau et tiré par huit à dix hommes.

 

Pour faciliter l’hivernage, plusieurs modifications sont entreprises les années suivantes. Les deux baraques du haut sont reliées par la construction d’un bâtiment. Un sas d’entrée donne sur un grand couloir qui dessert les différentes pièces, évitant aux hommes de sortir en plein hiver.

 

Un décret de 1911, ordonne la cessation de l’occupation hivernale de ces postes,sauf entre le 1ier juin et le 30 septembre. Le reste du temps, ils sont à la charge d’un gardien civil.

 

Durant la première guerre mondiale, ne reste en permanence que le gardien civil. À partir d’août 1928, le 13eBCA revient. En octobre, le poste est attribué au 99erégiment d’infanterie alpine (RIA) qui l’active en permanence. Le centre d’instruction de haute montagne du régiment qui se trouve à Lanslebourg devient le

En juin 1932, la section d’éclaireurs-skieurs du 27eBCA occupe le poste pour un an. L’année suivante le 99e RIA est de retour. C’est durant ces années que Flambeau, le chien vaguemestre, va forger sa légende.

Les toits en lauze sont progressivement recouverts de tôle, plus étanche et résistante. Les cheminées sont rehaussées pour dépasser des épaisses couches de neige. Parfois se sont les uniques éléments du poste qui débouche de la neige. Il faut des heures de corvée aux hommes pour dégager les entrées.

En juin 1940,Le poste sert de base à la section d’éclaireurs-skieurs I du lieutenant Demarchi qui défend le col de Sollières. Après la cessation des hostilités, les baraquements sont occupés occasionnellement par les troupes italiennes de la Guardia Alla Frontiera. Puis, ce sont quelques patrouilles allemandes qui les utilisent à partir de 1943. Ils reprennent du service en septembre 1944, quand la 5eGebirgsdivision vient défendre le secteur. Après le repli allemand d’avril 1945, les bâtiments sont dans un triste état. Leur non réoccupation, le travail du temps et le pillage des matériaux entraînent leur lente et inexorable destruction.

 

Les positions du Mont-Froid

 

Le Mont-Froid forme une longue crête de 550 m, culminant entre 2 801 m et 2819 m, qui domine la Maurienne et le col de Sollières. Sur cette crête, l’armée construit un ouvrage à chaque extrémité et une batterie au milieu. Cet ensemble forme la plus haute position fortifiée de France.

Les travaux sont réalisés par la Main d’œuvre Militaire des 13e BCA à Pied et 158erégiment d’infanterie, entre 1897 et 1906.

 

Cet ouvrage comprend une enceinte de 250 m en pierres sèches. La partie nord se compose d’une terrasse avec le casernement et l’entrée. Il domine l’imposante crête du général Sarret qui monte depuis le Jeu en une succession de cratères géologiques. Le versant sud domine la combe des Archettes.

Le casernement, d’une superficie de 120 m², peut accueillir un officier, deux sous-officiers et quarante-huit hommes. Le chauffage est assuré par un poêle et l’éclairage par des lanternes à pétrole. Une cuisinière à bois permet de préparer d’éventuels repas. Comme il n’y a pas d’eau, ce sont des corvées à dos d’homme ou de mulet qui effectuent le ravitaillement.

 

Le blockhausEst

 

Cet ouvrage est entouré d’une enceinte de 200 m en pierres sèches. La partie nord, défilée derrière la crête, comprend une vaste terrasse avec un casernement et une entrée avec un pont-levis. Le mur ouest monte rapidement depuis l’entrée pour déboucher sur une tour massive placée sur le point dominant la position.

Le casernement peut accueillir un officier, deux sous-officiers et quarante-huit hommes. Le chauffage est assuré par un poêle à bois et l’éclairage par des lampes à pétrole. Une cuisinière à bois équipe la cuisine.

 

Les combats de juin 1940

La section d’éclaireurs-skieurs I/99e RIA, commandée par le sous-lieutenant Demarchi, occupe le poste de Sollières. Dans la matinée du 21 juin, de nombreux mouvements de troupes transalpines sont signalés.

À 11 h 30, deux colonnes se dirigent vers le Mont-Froid. La première monte vers le col de Bellecombe et la seconde sur celui de Sollières. Le lieutenant ordonne à deux fusils-mitrailleurs, d’ouvrir le feu. Les Italiens, surpris par la réaction française, se plaquent au sol. Demarchi décide d’occuper le Mont-Froid. Rapidement, les éclaireurs gagnent les deux blockhaus avec les trois fusils-mitrailleurs et deux mitrailleuses mises à disposition par le 281e régiment d’infanterie.

À midi, les premiers obus italiens percutent sur les positions. Profitant de la couverture de l’artillerie, les éléments du I/63e régiment d’infanterie avancent près du col de Sollières. Une demi-heure plus tard, ils se lancent à l’assaut. Le sous-lieutenant Demarchi déclenche l’ouverture du feu. Les mitrailleuses tirent bandes sur bandes, les fusils-mitrailleurs vident de nombreux chargeurs. Les Italiens se couchent, tentant de riposter. L’imposant réseau de barbelés, qui suit la frontière, gêne leur progression. Des infiltrations, utilisant les défilements et creux du terrain, sont tentées. Un tir de grenade à fusil les arrête. Plusieurs fusils-mitrailleurs Breda et mitrailleuses arrosent, d’assez loin, les positions françaises. Des balles percutent les murs. Tout l’après-midi, les belligérants échangent de nombreux tirs.

En fin de journée, le sous-lieutenant Demarchi reçoit l’ordre de tenir jusqu’à minuit puis de décrocher sur Modane. A l’heure prévue, les éclaireurs commencent à descendre la crête du général Sarret. Le Jeu est dépassé et, à 3 h, la section d’éclaireurs-skieurs arrive au-dessus du Verney. Elle traverse la rivière et gagne les bois en direction de la route de Sollières-Aussois. Après deux heures de marche, les avant-postes français sont atteints à Aussois.

 

L’offensive d’avril 1945

 

Le Mont-Froid est le principal objectif de l’attaque française d’avril 1945. Sa conquête permettrait de dominer le plateau du Mont-Cenis et de poursuivre l’offensive vers l’Italie. Il est tenu par trente Allemandsde la 12ecompagnie de la 5e Gebirgsdivision.

L’attaque est confiée à la 4e compagnie du 11eBCA, commandée par le capitaine Branche et aux sections d’éclaireurs-skieurs IV (aspirant Lacabe) et I (sous-lieutenant Faure)du 11e BCA.

Dans la nuit du 4 avril, la section d’éclaireurs-skieurs Lacabe ouvre la route à ski. À 2 h 30, la cote 2 466 est atteinte. La marche d’approche est terminée, le dispositif d’attaque se déploie.                   La section d’éclaireurs-skieursLacabe monte par la crête sur le bloc Ouest, la section d’éclaireurs-skieursFaure prend la pente Nord avec le même objectif et la section Vannier se dirige par le versant Sud, en direction du bloc centre. La section Reymond sert de base d’appui feu et de réserve. A 4 h, les hommes arrivent sous le bloc Ouest. Quinze minutes plus tard, les éclaireurs couvrent ce bloc puis poursuivent sur le centre, laissant la prise du premier fortin à lasection d’éclaireurs-skieursFaure.

Les Allemands alertés commencent à répliquer. En même temps, l’artillerie française ouvre le feu au milieu des assaillants.

Des éléments de lasection d’éclaireurs-skieursLacabe reprennent la progression sur le bloc Est. A 6 h, les premiers éclaireurs arrivent près des murs quand trois Allemands apparaissent. Des grenades volent, des rafales résonnent dans la nuit. Les trois Gebirgsjägers, dont le chef de poste, sont tués. La section d’éclaireurs-skieursIV perd trois hommes et doit se replier à distance.

Au bloc centre, le groupe du sergent Villaret de la section d’éclaireurs-skieurs IV tente de déloger les défenseurs. La section Vannier arrive enfin à la rescousse. Depuis la pointe de Cléry, les mitrailleuses allemandes MG 42 arrosent le Mont-Froid.

A 9 h, les trois blocs résistent toujours. Un Allemand est capturé au bloc centre, suivi par la reddition de sept autres. Les défenseurs restants comprennent qu’ils sont coincés et tentent une sortie le tout pour le tout. Ils plongent dans la pente sud où ils sont cueillis par plusieurs armes automatiques.

L’artillerie allemande commence à pilonner le Mont-Froid. Les hommes se couchent dans la neige. A 14 h, le bloc Ouest capitule. Trois tentatives nocturnes contre le bloc Est échouent.

 

Durant la nuit du 5 au 6 avril, les canons et les mortiers allemands pilonnent le Mont-Froid. Au cours de la nuit, la 4e compagnie du 6e BCA du lieutenant Ruche, se met en route pour renforcer le dispositif. Deux sections arrivent très éprouvées au sommet, une troisième et la section de mitrailleuses en attente au Jeu montent dans la matinée.

Le 6 avril, à13 h 30, une patrouille constate que le bloc Est est vide. La section d’éclaireurs-skieursII/11e BCAreçoit l’ordre d’évacuer le Mont-Froid. A 19 h, la 2e compagnie du11e BCA, du capitaine Martinerie, reçoit l’ordre de monter renforcer la défense. La section d’éclaireurs-skieurs IV/11e BCA occupe le bloc Est.

 

A 22 h, sous un violent tir de mortiers et de mitrailleuses, les Allemands progressent sous les murs dominant le poste de Sollières. Les Gebirgsjägers commencent à s’infiltrer entre le bloc centre et le bloc Est. A 1 h, le lieutenant Lacabe décide de se replier, laissant la position à l’ennemi.                     Le capitaine Branche organise la défense. Les Allemands sont partout. Les hommes des 2e et 4e compagnies du 11e BCAsont mêlés, défendant âprement le bloc centre. La section Vannier est bientôt complètement encerclée. Les Allemands lui demandent de se rendre. Vannier leur crie « Merde », puis il entonne le Chant du Départ repris par ses hommes. Vannier décide de tenter une sortie.

La résistance s’organise autour du bloc Ouest. Profitant d’un moment de flottement chez l’adversaire, le lieutenant Charvet et quelques chasseurs effectuent un mouvement tournant qui précipite le décrochage des Allemands à la faveur d’un épais brouillard. La Section d’éclaireurs Skieurs Lacabe réoccupe le bloc Est

 

La 3e compagnie du 6e BCAdu lieutenant Gonnet, est désignée pour assurer la relève au Mont-froid. Le bloc Ouest est occupé par la section de l’adjudant-chef Feyeux. Le bloc Centre est tenu par la section de l’adjudant Drier de Laforte. La section de l’adjudant Durot occupe le bloc Est. La section de sapeurs du génie de l’adjudant Joffre et l’équipe du maréchal-des-logis Lasnier DLO d’artillerie sont au bloc ouest.

Les Allemands décident de reprendre le Mont-Froid. La 1ere compagniede l’oberleutnantRohleder, doit passer le long de la pente sud et attaquer par l’ouest, comme les Français le 5 avril, tandis que sa 12ecompagnie simulera une attaque par le col de Sollières sur le bloc Est.

2 h 15, les Gebirgsjägers attaquent. Les assaillants occupent le sommet du bloc Ouest.Les Français résistent dans le bâtiment central. Le maréchal-des-logis Lasnier dirige la défense. Les Allemands demandent aux derniers hommes valides de se rendre. À bout de forces et de munitions, les Français déposent les armes et sortent en levant les bras à 8 h.

 

Le bloc centre subit également les attaques.Huit chasseurs sont morts, deux autres blessés. À 8 h, il ne reste que onze hommes valides autour de l’adjudant de Laforte. Estimant que toute résistance entraînerait des pertes inutiles, il décide de se rendre.

 

Au bloc Est, la position reçoit un puissant pilonnage d’artillerie et de mortiers de 120 mm. Plusieurs hommes sont blessés et d’autres sont tués. L’adjudant Durot, conformément aux ordres de son supérieur, décroche avec une quinzaine d’hommes.

 

Une colonne de soixante-neuf chasseurs, artilleurs et sapeurs quitte le Mont-Froid en direction de l’Hospice. Les blessés sont tirés sur des barquettes ou portés à dos d’homme. Les prisonniers valides sont dirigés sur le camp de Rivalta et les blessés sont répartis dans des hôpitaux.

 

 

 

Sincères remericements à

Les lieux de mémoire à proximité

Voir tous les sites