Primo attacco italiano a Plate-Lombarde
200 italiani erano appena usciti dal Passo della Stroppia e scesi a zig-zag come in un paese conquistato;
Par Bertrand Hubert, Hubert Tassel, Philippe Lachal et Jehan Lande
Nella valle di Vallonnet, a nord-est di Fouillouse si trovava la piccola struttura fortificata (Posto Osservazione) di Plate Lombarde...
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protetta da unimponente reticolato di filospinato, controllava gli sbocchi del Col du Vallonnet. Costruita con manodopera militare tra il 1931 e il 1935, ubicata ad un'altitudine di 2.200m, questo PO è dotato di due casematte « Pamart ». Una cinquantina di uomini della 1^ compagnia dell'83º Battaglione Alpino di Fortezza, comandati dal tenente de Loye, si insediano in questa struttura nel giugno 1940.
In « Fortificazioni delle Alpi », Philippe Lachal relaziona: « Nella parte meridionale del dispositivo, anche il 1° Alpini ha lanciato un attacco dal mattino. Il 22 giugno alle 5 del mattino, il caporal-chef Arnaldo al blocco 3 del PO del PlateLombarda,suona l'allarme: 200 italiani erano appena usciti dal Passo della Stroppia e scesi a zig-zag come in un paese conquistato; Il colle è pieno di gente ».
L'artiglieria è allertata e, quando il nemico raggiunge il fondo del Vallonnet, si scatena l'inferno.
Una pioggia di obici, provenienti, sia dalla torretta di Roche la Croix che dalla batteria di 105 di Serennes, si abbatte su di loro:bloccati dai tiri di obici, di razzi e daitiri di mitragliatrice. Il tutto crea, immediatamente, lo scompiglio.Verso le 17,00 un secondo tentativo subisce la stessa sorte e sarà respinto. Nel corso di questa giornata, l'artiglieria spara più di 300 colpi sulla zona»
Bloc_3,_cloche_Pamart_pour_deux_fusil-mitrailleurs_coll_Patrick_Armand_via_Wikimaginot
Historique de la construction du PO de Plate Lombarde
La décision de construction de l'ouvrage – initialement promu comme avant-poste par la 14e région militaire (RM) – est prise par la commission d’organisation des régions fortifiées (CORF) début 1931, comme un élément de la ligne principale de résistance au Nord de l'Ubaye dans ce secteur propice aux infiltrations. Bien que de conception CORF, les travaux sont sous-traités à la main d’œuvre militaire (MOM) pour des raisons d'économie (comme ce sera le cas pour d'autres petits ouvrages ou abris du secteur).
L'ouvrage de la Plate Lombarde a été construit entre l'été 1931 et 1935 par le 11e BCA et le 4e Génie. Ses plans ont fait l'objet de nombreux remaniements entre fin 1930 et 1933.
Le 1er projet.
Le premier projet – issu de la 14e région militaire et non de la CORF – date du 5 novembre 1930 et propose un petit ouvrage MOM d'avant-poste. Il se compose d'une entrée et deux blocs pour deux jumelages de mitrailleuses (JM) chaque. Le bloc Nord est en outre équipé d'un canon de 65 mm de montagne. Le projet CORF du 15 décembre 1930 ne prévoit lui qu'une simple casemate d'infanterie pour JM. Dans une note du 29 décembre 1930, le général Degoutte, commandant de l'armée des Alpes, demande donc à la 14e RM de se coordonner avec la CORF concernant ces ouvrages tel que celui de Fouillouse qui sont en même temps sur la ligne de position de résistance (LPR) et un avant-poste…
2è projet.
Le 26 février 1932, un autre projet avalise les travaux souterrains déjà engagés. La note CORF n° 200/FA du 3 mai 1933 en précise des aspects, permettant à la Direction de Briançon de proposer un projet de la partie active à l'avant de l'ouvrage. Ce projet prévoit deux casemates cuirassées frontales, pour mitrailleuses Hotchkiss, ce qui ne satisfait pas les organismes centraux.
Le 27 juin 1933, décision est prise – sur recommandation conjointe de la CORF et du Service du matériel des fortifications (SMF) – d'installer des cloches Pamart de récupération pour économiser des coûts. Comme il n'est pas question d'y installer des mitrailleuses Hotchkiss, qui ne sont pas un armement standard CORF, le SMF est prié de modifier les Pamart pour permettre l'usage du FM et du mortier MAC de 50 mm.
La conception des blocs bétonnés intégrant ces cloches remonte à mars 1934. Le débat avec la CORF porte sur la mauvaise couverture des dessus de l'ouvrage par les cloches existantes (deux Pamart et une autre pour guetteur, fusil-mitrailleur (GFM) par éléments). C'est à ce stade que l'idée de construire un blockhaus annexe pour FM est lancée, avec pour unique mission de couvrir l'ouvrage à partir de la rive gauche du ruisseau, au pied des rochers de Saint-Ours. Les cuirassements spéciaux de l'ouvrage arrivent à Fouillouse en octobre 1934, bien trop tard pour une installation cette année-là. Ceci nécessite la location d'un local dans le village pour les stocker durant l'hiver.
Fin 1938, la chefferie du génie de Gap considère l'ouvrage achevé à 80%.
– Le bétonnage est achevé, sauf le bloc FM annexe sous le rocher de Saint-Ours qui n'est pas commencé. L'armement et les munitions sont en place.
– les locaux souterrains sont creusés.
– l'équipement intérieur est partiel. Toujours pas d'usine, mais réseau électrique installé à 80%. La ventilation et le chauffage sont en place.
– les réseaux de protection en surface sont achevés.
L'ouvrage sera achevé et en état de combattre en juin 1940.