Armée des alpes Juin 1940
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Code lieu: 411

aL difesa decisiva, delle SES a Fort Viraysse

"Gli esploratori-sciatori del tenente Costa de Beauregard rinforzano la piccola guarnigione del vecchio forte di Viraysse, eccellente osservatorio sul confine italiano".

Par Bertrand Hubert, Hubert Tassel, Philippe Lachal et Jehan Lande

Code lieu: 411
Accès Accès depuis le col de Mallemort

La sezione esploratori-sciatori (SES) bis dell'83°Battaglione Alpino di Fortezza, comandata dal Sergente Maggiore Augier rinforza la piccola guarnigione del vecchio forte di Viraysse, ottimo osservatorio sul confine italiano. Dal 10 ottobre 1939 fino alla fine di marzo 1940, in applicazione del dispositivo invernale,solo una guarnigione ridotta occupa il forte. Durante l'inverno del 1939, la SES è di stanza a Serennes e non raggiunge il forte che nell'aprile 1940.

Durante l'attacco italiano del 22 giugno, viene isolato il forte di Viraysse, vittima del fuoco dell'artiglieria italiana e dell'attacco della 44^ Fanteria della divisione Forlì sulle rocce della Tete de la Meynache sovrasta la vecchia batteria. Non avendo più contatti con la piccola guarnigione, il colonnello Dessaux decide di inviare la SES del tenente Costa de Beauregard, che ha appena rallentato l’avanzata del nemico a Tête Dure. Nonostante il tempo terribile, questa SES raggiunge il Col de Mallemort alla fine della notte. Durante la giornata del 23, le due SES, che si conoscevano bene, partecipano alla difesa del vecchio forte. Durante la notte del 24 giugno, la guarnigione continua a respingere gli assalti dei piemontesi a colpi di granata. La difesa è tanto più difficile in quanto la batteria non ha feritoie di tiro ed è necessario arrampicarsi, quasi allo scoperto, sulla piattaforma per sparare o lanciare granate. Dopo questi momenti difficili, all’ora dell'armistizio, Viraysse resta invitto.

 

Un excellent observatoire mais peu de défenseurs

Le vieux fort de Viraysse construit entre 1885 et 1888 est devenu un point d’appui (PA) en 1939. C’était un excellent observatoire qui a une vue directe sur la frontière italienne. Une quarantaine d’hommes aux ordres du lieutenant Duittoz du 162e régiment d'artillerie de position (RAP) tiennent cette position. Étaient également présents, les servants de quatre vieilles pièces de tranchée de 150 mm dont les emplacements sont situés sur un collet aménagé à quelques dizaines de mètres plus bas que l’ancienne batterie.

Enfin, la section d'éclaireurs-skieurs (SES) bis du 83e bataillon alpin de forteresse (BAF), commandée par le sergent-chef Augier y menait, en plus de nombreuses patrouilles, une mission de résistance ferme sur ces positions.

 

Lors de l’attaque italienne du 22 juin, le fort de Viraysse se trouve rapidement isolé, victime des tirs d’artillerie italiens et de l’attaque de la 44e Fanteria de la division Forli et des tirs des Breda ( mitrailleuses italiennes) que les Alpini ont réussi, au prix d’un véritable exploit, à installer dans les rochers de la Tête de la Meyna qui domine l’ancienne batterie de près de 300 m.

Le câble téléphonique a été rompu : le colonel Dessaux et son état-major n’ont plus de contact avec la petite garnison.

Or, pendant ce temps, l’autre SES commandée par le lieutenant Costa de Beauregard retarde l’ennemi à Tête Dure.

Vers 16 h, estimant la mission remplie, la SES rejoint Maison-Méane où se trouve son campement.

Des renforts se portent sur Viraysse

Comme Viraysse est isolé, le colonel Dessaux, d’une part fait renvoyer à Viraysse les servants des 150 mm de tranchée sur leur position qu’ils avaient abandonnée, d’autre part ordonne à la 3e compagnie du capitaine Rollet du 299e régiment d'infanterie alpine en poste au col de Mirandol de se porter en renfort.

Enfin, bien que la SES soit épuisée, il demande au lieutenant Costa de Beauregard, malgré le temps exécrable, neige, pluie et tourmente, de rejoindre le col de Mallemort qu’il atteint en fin de nuit. Elle prend position à l’ouest du col.

Durant la journée du 23, les deux SES qui se connaissent bien, se retrouvent et participent à la défense du vieux fort. Au plus fort de l’attaque, les servants des crapouillots ont rejoint leurs postes et le commandant de batterie fait diriger les tirs sur les pentes même de Viraysse.

Durant la nuit du 24 juin, la garnison repousse les assauts des Piémontais à coups de grenades.

Après des moments difficiles, à l’heure de l’armistice, le fort de Viraysse est invaincu.

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