Les combats pour Isola
Isola était un objectif tentant pour les troupes mussoliniennes.
Par Jean Pierre Martin et Marc Endinger
Forces en présence
- françaises : sections d’éclaireurs-skieurs (SES) des 18e, 23e et 60e bataillons de chasseurs alpins (BCA), le I/203e régiment d’infanterie alpine (RIA) et sa SES, les II et III/203 RIA.
- S’ajoute l’appui Artillerie du II/167e régiment d’artillerie de position (RAP), V/296e régiment d’artillerie lourde à tracteur (RALT) et III/96e régiment d’artillerie de montagne (RAM).
- italiennes: 33e et 34e régiments d’infanterie (division Livorno).
Au moment des combats de juin 1940, la frontière avec l’Italie passait à un peu plus d’un kilomètre d’Isola, ce qui en faisait un objectif tentant pour les troupes mussoliniennes, qui pouvaient ainsi couper nos liaisons avec la Haute Tinée.
Nos forces étaient rassemblées autour de Saint-Etienne-de-Tinée (trois SES), au confluent du torrent de Roya (deux SES) et autour d’Isola (deux SES).
En revanche, aucune fortification d’importance n’y était installée.
La SES du 18e BCA doit s’opposer à un bataillon descendant de Colle Longue et doit se retrancher avec la SES I/203e RIA au point fort du Tolondet, d’où ils interdisent le franchissement de la Tinée.
Plus au sud, c’est la SES du 23e BCA (lieutenant Portaline) qui s’oppose au II/33eFanteria qui progresse le long du vallon de Castiglione.
Elle se replie jusqu’aux granges de Trerious, à l’ouest d’Isola.
Le relais est pris, l’ouvrage d’avant-poste tenu par le 74e BAF et la SES/60e BCA, bloquera définitivement l’avance italienne. De nombreux transalpins, privés de ravitaillement et transis de froid, préfèreront se rendre à nos éclaireurs.
Sincères remerciements à la municipalité d'Isola et à l'amicale nationale du 22e BCA pour leur soutien!
Isola