Les combats pour Breil-sur-Roya
Le village de Breil-sur-Roya représentait un verrou stratégique.
Par Jean Pierre Martin et Marc Endinger
Breil sur Roya
G Lombart
Les combats pour Breil-sur-Roya
Forces en présence
- françaises : sections d’éclaireurs-skieurs (SES) 5e, 6e, 7e bataillons de chasseurs pyrénéens (BCPyr), et le 85e bataillon alpin de forteresse (BAF) avec sa SES.
- S’ajoute l’appui d’artillerie des IIIe et IVe groupes du 158e régiment d’artillerie de position (RAP).
- italiennes : 37e régiment d’infanterie de la division Ravenna ; éléments de la GAF (troupes de forteresse).
Le village de Breil-sur-Roya représentait un verrou stratégique à la confluence de la Roya et de la Bevera, principale porte d’entrée vers le pays niçois.
De plus il était enclavé entre la basse et la haute vallée, toutes deux italiennes. Couvert vers le nord par nos éléments du saillant Fontan-Saorge, il était rendu inaccessible vers l’aval par la destruction des communications.
L’attaque ne pouvait donc venir que par les hauteurs orientales, difficiles de franchissement, et culminant à plus de 1.500 mètres.
Aussi bien les éléments de la Guardia alla Frontiera que le 3e bataillon du 37eFanteria durent-ils aborder Breil dans les conditions les plus difficiles, et quasiment sans appui ni ravitaillement.
L’attaque vers les granges de Zuaine et le mont Ainé est repoussée par les SES/85e BAF et 5e/Pyrénéen ; mais nos sections d’éclaireurs finiront par être contraintes de se replier à l’ouest de la Roya.
C’est alors que sont entrées en action les batteries du Monte Grosso qui firent place nette et repoussèrent les incursions ennemies sous un déluge de feu.
Breil fut en définitive préservée jusqu’à l’arrêt des combats.
Sincères remerciements à la municipalité de Breil sur Roya et à l'amicale nationale du 22e BCA pour leur soutien!