Les deux armées italiennes, subdivisées en six corps d’armées, sont composées de dix-huit, puis de vingt-deux divisions à partir du 20 juin, soit 355 000 hommes.
Le commandement du groupe d’armées Ouest est assuré depuis septembre 1939 par le général prince Umberto ( 1904-1983 ). Mussolini, en nommant à ce poste l’héritier du trône, a voulu impliquer pour ne pas dire « mouiller » la monarchie.
Néanmoins, le prince, qui a commandé des unités de montagne, connaît bien la problématique posée par un conflit dans les Alpes. De surcroît, il a pour chef d’état-major le général de brigade Emilio Battisti ( 1889-1971 ), un fantassin spécialiste lui aussi du combat en montagne.
Ses forces comprennent deux armées : la 4e armée du général Alfredo Guzzoni ( de la Suisse jusqu’au mont Viso ), et la 1ère armée du général Pietro Pintor ( de l’Ubaye jusqu’à la mer Méditerranée ).
Á l’arrière du front, dans la zone Asti-Acqui, se trouve la 7e armée aux ordres du général, duc de Pistoia, forte de 44 000 hommes. Cependant l’effectif des unités qui attaquent sur la frontière dépasse à peine les 200 000 hommes.