Combats difficiles à Saint-Génix-sur-Guiers
A Saint-Génix-sur-Guiers, les unités allemandes de la 13e division d’infanterie motorisée ont pour mission de se saisir de Chambéry.
Par GDI (2S) Michel KLEIN
ST_GENIX_GUIERS
Michel KLEIN
Une unité allemande attaquant sur la rive droite du Rhône réussit à franchir le fleuve au pont de Groslée situé à 15 kms au Nord de Saint-Génix ; ce pont, détruit par les sapeurs français, est réparé par les pionniers allemands.
Sur un promontoire de la rive gauche, des canons français de 65 mm déclenchent de nombreux tirs sur les colonnes allemandes rejoignant le pont de Groslée ; les pertes allemandes sont importantes.
Les Allemands arrivent dans les faubourgs de la ville le 23 juin vers 17 h ; le pont de Saint-Génix saute vers 17h50, mais de manière insuffisante. Les fantassins de la 11e Cie du DI 143 prennent à partie l’ennemi présent rive gauche du Guiers.
Les canons de 75mm français tirent sur les unités de deuxième échelon.
Comme les Allemands franchissent le Guiers et tiennent le secteur de Pont de Beauvoisin, le colonel de Bissy fait décrocher les unités défendant Saint-Génix avant d’être prises à revers.
Ainsi le front plus réduit est reporté sur les premières hauteurs de l’avant-pays savoyard en tenant les accès aux cols menant à Novalaise et Aiguebelette ainsi que la ville de La Bridoire.
Au matin du 24 juin, les Allemands reprennent la progression vers l’Est.
les_combats_de_1940_a_St_Genix_sur_Guiers_(2)
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