Défense de la dernière porte menant à Chambéry
Le Général Cartier ordonne au colonel Trolliet, responsable de la défense de Chambéry, de tenir sans esprit de recul.
Par GDI (2S) Michel KLEIN
Combats de Drumettaz
Michel Klein
Le 23 juin 1940, compte tenu de l’avancée des unités allemandes, le général Cartier décide d’installer la dernière défense de Chambéry sur la ligne -chaîne du Revard, Clarafond, Drumettaz, golf d’Aix-les-Bains, la colline de Tresserve et le lac du Bourget.
Il ordonne au colonel Trolliet, responsable de cette défense, de tenir sans esprit de recul ; des obstacles sont mis en place.
Dès l’aube du 24 juin, les reconnaissances allemandes débouchent d’Aix-les-Bains ;les premiers véhicules sont détruits. L’infanterie ennemie attaque sur tout le front. Les unités françaises résistent sauf sur l’aile gauche. Une contre-attaque commandée par le colonel Trolliet rétablit le dispositif. Des renforts arrivent à Chambéry. Pendant toute la matinée, les Allemands sont pris à partie par toutes les armes – mitrailleuses, mortiers de 81, canons de 75mm – et ne peuvent progresser.
A 12 h 45, l’artillerie allemande, installée sur les hauteurs de Marlioz, déclenche ses tirs sur tous les points d’appui français durant plus de trois heures ; deux chefs de section sont tués par des éclats etde nombreux blessés sont évacués. A l’arrêt des tirs d’artillerie, l’infanterie allemande attaque de nouveau en faisant effort le long du lac ; une brèche est réalisée, mais la défense est bien réorganisée. Au pied du Revard, les alpins connaissent aussi une forte attaque avec des infiltrations, mais le front n’a pas cédé. Chambéry est sauvée de l’occupation allemande.
Des chasseurs alpins de la 3e compagnie du 93e bataillon de chasseurs alpins engagés en dernier recours sur la défense de Chambéry
Photo Laurent Demouzon
Plan de feux à drumettaz
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