Les combats à Saint Gervais (24 juin)
Face aux échecs des attaques frontales sur Voreppe, le commandement de la III° Panzerdivision décide de changer de tactique.
Par Jean Paul Noir, Florent Mezin et le Cne Courtois du Musée des Troupes de Montagne. et
Une offensive en tenaille, par le col de la Placette au nord et par le cours de l’Isère au sud, doit permettre de prendre les défenses à revers.
La possibilité d’une attaque allemande sur le cours de l’Isère avait été envisagée par le général Cartier, commandant le groupement de défense de Savoie-Dauphiné. Dès le 19 juin, le secteur de Saint-Quentin / Saint-Gervais a été mis en situation de défense. Toutes les embarcations sont retirées de la rive droite et les bacs sont détruits. Le 23 juin, deux pièces de 65mm arrivant des Bains de l’Echaillon, se mettent en batterie dans un pré en arrière de la localité. Un réglage de tir sur le pont insuffisamment détruit est immédiatement effectué. Le reste du pont est détruit à l’explosif.
L’assaut allemand débute le 24 juin au matin. Six chars déboulent sur la localité. Plus de 1000 obus et 25 000 cartouches sont tirés sur Saint-Gervais. Malgré ce déluge, le feu français n’a pas cessé.
La branche sud de la tenaille s’est brisée sur l’Isère. Les pertes françaises sont lourdes mais le secteur sud a tenu. La défense de Voreppe repose, maintenant, sur la résistance du Col de la Placette.
Sincères remerciements à la commune de Saint Gervais, au DMD 38 et au Musée des Troupes de Montagne pour leur soutien!
SAINT_GERVAIS
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