Armée des alpes Juin 1940
bg
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Code lieu: 655

Observatoire d’artillerie CROIX TOULOUSE

L'observatoire de la Croix de Toulouse travaillait au profit de l'ouvrage du Janus.

Code lieu: 655
Accès à pied ou en voiture
depuis Champ de Mars (600 m de dénivellée , 7 km
depuis Mas de Blais route escarpée sorties Nord de Briançon

CROIX de TOULOUSE  ( Observatoire d'artillerie )

 

Une position pour quatre pièces de 75 mle 97 était située à proximité.
Cette position couvrant la localité de Montgenèvre n'était pas occupée en 39-40

L'observatoire de la Croix de Toulouse travaillait au profit de l'ouvrage du Janus.

L'observatoire était servi par des personnels de la 11° Batterie du 154° RAP et placé sous le commandement de l'adj Rey

Si on ne trouve pas, dans les papiers des ingénieurs militaires, de traces d'ouvrage permanent réalisé avant 1870, on ne saurait exclure que le site ait été occupé de 1709 à 1712 et en 1746 par des postes plus ou moins organisés en fortification passagère.

On trouve un bataillon du régiment de Toulouse infanterie en 1710 dans l'ordre de bataille de l'armée de Berwick.1 Or la croix, nommément désignée, figure sur la carte de 1711 de Tardif. Par contre, il existe des projets de retranchements conçus entre 1710-1711 par l'ingénieur Tardif.

C'est en 1873-74 que le Comité de Défense, dans le cadre de la réorganisation générale de la défense des frontières, prescrivit, pour Briançon, la construction d'une batterie à la Croix de Toulouse, avec mission d'enfiler la route de Montgenèvre, contrebattre le plateau de l'Alpet, flanquer le Janus et l'Infernet.

Le projet paraît avoir été différé, puis relancé en 1892 (avis de la section technique du génie du 6.2.92). On construisit alors, sur l'arête de la Penée, quatre positions de pièce, en terre (portées à six peu après) disposées en gradins accolés suivant la ligne de plus grande pente et orientées sur l'obélisque du Mont Genèvre. Le site était desservi par une route militaire bien défilée, greffée sur la RN 91 un peu au nord-ouest de Briançon, mettant la position à 8, 5 km du noyau central, avec rocade de jonction avec le fort des Salettes.

A une vingtaine de mètres à contrepente derrière les positions, on établit deux petits abris à munitions en maçonnerie recouverts de terre. Un « chalet alpin », à usage de « poste d'hiver» complété par une citerne maçonnée de 20,8 m3, des latrines, un atelier, un dépôt de charbon etc. assure l'hébergement du détachement permanent d'occupation de la position.

En 1897-98, la protection éloignée du site est complétée par la construction près de 300 m plus haut sur la crête, du blockhaus de Malfosse, qui barre un passage secondaire de la crête de la Pinée.

Entre 1900 et 1905, on établit à proximité un petit magasin à poudre mi caverne partiellement engagé dans la falaise, et contrepente de la batterie, le long de la route stratégique.

En 1899, l'armement de défense prévu est de 4 canons de 95 systèmes Lahitolle, approvisionnés à 300 puis 700 coups par pièce, dont le remplacement par des 120 longs mle 1878 est prévu en 1900.

Les désarmements de 1914 et 1915 ouvrent alors une longue période de sommeil qui va durer jusqu'au début des années 30, où le lancement d'un nouveau programme de réorganisation de la défense des frontières – face à l'Italie fasciste – relance l'activité militaire du Briançonnais. La batterie est alors réactivée et, sans transformation notable autre que la construction d’un petit abri en béton armé (probablement à usage de P.C., près du magasin sous roc), est réarmée, semble-t-il, avec des pièces de 75 mm en 1940. Après l'armistice du 25 juin, elle est désarmée et, depuis, abandonnée.

https://wikimaginot.eu/V70_construction_detail.php?id=14362

 

 

 

 

 

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