Armée des alpes Juin 1940
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Code lieu: 778

Dispositif défensif ouest Montgenèvre

Dès le 17 juin l’artillerie italienne tire sur Clot Enjaime, le bois de Suffin et de Sestrières ainsi que le Rocher de dix heures. Les tirs se poursuivent le 18 juin sur le Janus et le barrage mobile de Clot Enjaime.

Code lieu: 778
Accès en voiture

Dans le briançonnais, l’intention des italiens était de s’emparer en force de Briançon sur deux axes en profitant de l'appui des canons de 149 mm du fort du Chaberton.

Le plan italien consistait à attaquer simultanément Montgenèvre avec la division d'infanterie Sforzesca et la vallée des Fonts, puis Cervières avec la division Assietta.

En cas de percée, les deux divisions se seraient ensuite emparées de Briançon par une manœuvre en tenaille depuis le nord-est (vallée de la Durance) et le sud-est (débouché de la vallée de la Cereveyrette).

Dès le lendemain de la déclaration de guerre de l’Italie à la France le 10 juin 1940, le général OLRY ordonne de détruire les axes menant à la France ce qui est fait à l’entrée Est de Montgenèvre le 11 juin.

Dans la nuit du 16 au 17 juin, les Italiens tentent de s’emparer de  l’observatoire du Mont Quitaine surplombant l’entrée Est de Montgenèvre.
Un télésiège mène aujourd'hui à ce petit mouvement de terrain qui domine la station de ski.
Ils sont repoussés à la grenade par les éléments du poste avancé, puis par l’artillerie lorsqu’ils réitèrent leur attaque vers 15h25.

Rien ne se passe jusqu'au 20 juin. Ce jour là, les Italiens décident d’attaquer en force Montgenèvre par le centre, puis par les flancs Nord et Sud du village.
Leur attaque est précédée d'un tir d'artillerie, mais le brouillard le rend inefficace.
Ils s'infiltrent avec prudence et sont bloqués par la 2e compagnie du 91e BCA et les Sections d'Eclaireurs Skieurs ( SES ) du 91e et du III/159e RIA à hauteur du bois de Sestrières et du bois de Suffin où ils sont fauchés par les mitrailleuses des points d'appuis et les tirs préparés de l’artillerie française.

Le 21 juin matin le Chaberton commence alors à tirer pour appuyer l’infanterie italienne.

L'ordre est donné que les mortiers de 280 mm Schneider placés à Poët Morand et à l’Eyrette derrière la crête des Gondrans côté Cervières, ripostent sur le Chaberton dès le lever du brouillard vers 10h00.
Le Chaberton cherche à neutraliser cette menace et tire sur le fort des Têtes, le fort de l’Olive, le Janus et les Gondrans, mais ne parvient pas à localiser les mortiers qui sont placés à contre pente hors des vues des observateurs italiens.

Six tourelles sur huit sont détruites les unes après les autres à partir de 17h15, lorsque un premier coup au but touche la première tourelle.

 Le 21 juin soir le Chaberton est neutralisé.

Les attaques italiennes se poursuivent néanmoins vers la vallée des Fonts, puis le 22 et le 23 juin, dans le bois de Sestrières et au pied du Janus coté Nord sans réussir à déboucher bien que le 23 juin, le point d’appui du Chenaillet tombe.
Les combats finissent par cesser sur un statu quo le 24 juin 1940.

Il est à noter que le commandant du fort le capitaine Bevilacqua s'est abstenu de tirer sur Briançon le 21 juin et les jours précédents.


Seul un obus égaré s'est abattu sur la gare tuant sur le coup un briançonnais. Pendant la bataille uniquement  des objectifs militaires ont été visés et notamment les positions présumées des batteries françaises.

L’armistice est signée le 25 juin 1940.

Coup au but sur le chaberton

Mémoire des Alpins

* Sincères remerciements à la municipalité de Montgenèvre ainsi qu'aux associations locales pour leur soutien !

Montgenèvre

Partenaires secteur Montgenèvre

Dans le briançonnais, l’intention des italiens était de s’emparer en force de Briançon sur deux axes en profitant de l'appui des canons de 149 mm du fort du Chaberton. Le plan italien consistait à attaquer simultanément Montgenèvre avec la division d'infanterie Sforzesca et la vallée des Fonts puis Cervières avec la division Assietta. En cas de percée, les deux divisions se seraient ensuite emparées de Briançon par une manœuvre en tenaille depuis le nord-est (vallée de la Durance) et le sud-est (débouché de la vallée de la Cereveyrette).

Dès le lendemain de la déclaration de guerre de l’Italie à la France le 10 juin 1940, le général OLRY ordonne de détruire les axes menant à la France ce qui est fait à l’entrée Est de Montgenèvre le 11 juin.

Dans la nuit du 16 au 17 juin les Italiens tentent de s’emparer de  l’observatoire du Mont Quitaine surplombant l’entrée Est de Montgenèvre. Un télésiège mène aujourd'hui à ce petit mouvement de terrain qui domine la station de ski. Il sont repoussés à la grenade par les éléments du poste avancé puis par l’artillerie lorsqu’ils réitèrent leur attaque vers 15h25.

Rien ne se passe jusqu'au 20 juin. Ce jour là, les Italiens décident d’attaquer en force Montgenèvre par le centre puis par les flancs Nord et Sud du village. Leur attaque est précédée d'un tir d'artillerie mais le brouillard le rend inefficace. Ils s'infiltrent avec prudence et sont bloqués par la 2°compagnie du 91°BCA et les Sections d'Eclaireurs Skieurs ( SES ) du 92 et du III/159 à hauteur du bois de Sestrières et du bois de Suffin où ils sont fauchés par les mitrailleuses des points d'appuis et les tirs préparés de l’artillerie française.

Le 21 juin matin le Chaberton commence alors à tirer pour appuyer l’infanterie italienne.

L'ordre est donné que les mortiers de 280mm Schneider placés à Poët Morand et à l’Eyrette derrière la crête des Gondrans côté Cervières, ripostent sur le Chaberton dès le lever du brouillard vers 10h00. Le Chaberton cherche à neutraliser cette menace et tire sur le fort des têtes, le fort de l’Olive, le Janus et les Gondrans mais ne parvient pas à localiser les mortiers qui sont placés à contre pente hors des vues des observateurs italiens.

Six tourelles sur huit sont détruites les unes après les autres à partir de 17h15 lorsque un premier coup au but touche la première tourelle.

 Le 21 juin soir le Chaberton est neutralisé.

Les attaques italiennes se poursuivent néanmoins vers la vallée des Fonts puis le 22 et le 23 juin dans le bois de Sestrières et au pied du Janus coté Nord sans réussir à déboucher bien que le 23 juin, le point d’appui du Chenaillet tombe. Les combats finissent par cesser sur un statu quo le 24 juin 1940. Il est à noter que le commandant du fort le capitaine Bevilacqua s'est abstenu de tirer sur Briançon le 21 juin et les jours précédents. Seul un obus égaré s'est abattu sur la gare tuant sur le coup un briançonnais. Pendant la bataille uniquement  des objectifs militaires ont été visés et notamment les positions présumées des batteries françaises.

L’armistice est signée le 25 juin 1940.

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