Bilan des combats à Voreppe
Côté français, la mission est accomplie et les pertes sont modérées avec 14 morts et 52 blessés. L’ennemi a dû faire face à une résistance féroce contenant son assaut et lui infligeant de nombreuses pertes (22 morts, 87 blessés)
Par Jean Paul Noir, Florent Mezin et le Cne Courtois du Musée des Troupes de Montagne et Sources: Juin 1940, Voreppe Rempart de Grenoble, co-écrit par Jean-Claude BLANCHET et Gaston REGNIER.
CITATION VOREPPE
L’ennemi a dû faire face à une résistance féroce contenant son assaut et lui infligeant de nombreuses pertes (22 morts, 87 blessés sans évoquer les pertes matérielles).
Ces combats ont marqué les esprits des contemporains. Ils se révèlent déterminants non seulement dans le cadre des négociations d’armistice (Grenoble ne sera pas occupée du moins immédiatement) mais aussi dans le cadre de la préparation de la revanche.
L’Armée des Alpes, armée invaincue, sera démobilisée sur place et ne partira pas en captivité, Ces combats glorieux de la Bataille des Alpes, au moment où la France signait l’armistice avec l’Allemagne, préfigureront les beaux chapitres du livre de la Résistance dans les Alpes.
La ville de Voreppe fut qualifiée de « vaillante » en 1940 et de « résistante » en 1944 ; elle fut citée.
La 3° Division Blindée (Panzerdivision), renforcée d’unités motorisées, a été tenue en échec et n’a pu atteindre Grenoble. Et pourtant cette division avait participé à la campagne de Pologne et de Belgique, avait percé la ligne Weygand dans la Somme, … Les unités allemandes récupèrent leurs tués et les enterrent au château de Moirans. Les chars détruits sont ramassés. Les blessés et prisonniers allemands sont rendus à leurs unités.
Monument de Voreppe
© F.Mézin
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© J.C. Blanchet