Percée italienne dans le Val d’Ambin
La Tuile, position clef de la défense du Val d’Ambin.
Carte de la Bataille de 1940 en Maurienne
Coll Laurent Demouzon
Le Val d’Ambin est défendu par plusieurs fortifications légères.
Au col du Petit-Mont-Cenis, à la Crosta, un abri et plusieurs tranchées en pierres sèches.
Sur le sentier du Petit-Mont-Cenis, un abri avec une entrée bétonnée et deux créneaux de tir.
À la lisière ouest de Casse-Blanche, un abri avec un bloc bétonné à deux créneaux de tir.
A l’aplomb de la pointe de Bellecombe, une casemate double pour fusil-mitrailleur couvre le flanc droit de la vallée.
A la Tuile, position clef de la défense du Val d’Ambin, les organisations défensives sont implantées sur le plateau dominant le ruisseau d’Étache. Elles comprennent des tranchées ceinturées de barbelés, un gros fortin en rondins servant de poste de commandement et des chalets qui ont été fortifiés.
Le 21 juin, les 63e et 64e Régiment d’Infanterie de la division italienne Cagliari, soit 4000 hommes, débouchent des cols frontaliers du Clapier et du Petit-Mont-Cenis. Rapidement, ils se heurtent à deux sections d’éclaireurs-skieurs (SES) du 99erégiment d’infanterie alpine (RIA), regroupant 80 hommes, qui retardent efficacement l’ennemi toute la journée.
En fin d’après-midi, les Italiens arrivent à hauteur la Tuile, le point clef de la défense du Val d’Ambin, tenu par deux sections françaises appartenant à la 1ere compagnie du 281erégiment d’infanterie.
Devant l’arrivée massive des Italiens, les soldats du 281 se replient en désordre vers Bramans ; 51 sont capturés par l’ennemi.
L’entrée de l’abri de Casse-Blanche.
Coll. Laurent Demouzon
Sincères remerciements à