Armée des alpes Juin 1940
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Code lieu: 397

Les combats sur le Chéran à Rumilly

Les allemands, après avoir forcé les défenses du col du Sapenay, prennent Cessens et Saint-Germain, menaçant Annecy.

Par Col (R) Claude GROSJEAN

Code lieu: 397
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Ville de Rumilly (Henry Tracol photographe) musée de Rumilly

Devant cette situation, le commandement ordonne aux unités de se replier derrière la rive droite du Chéran et du Fier, ainsi que la destruction des ponts des deux cours d’eau.

Dans la nuit du 22 au 23 juin, le pont routier St Joseph de Rumilly, est détruit par les sapeurs du 440e Régiment de Pionniers (RP) et le pont ferroviaire est neutralisé avec un train déraillé.

Le3° bataillon du 141e Régiment Régional (RR) a pris position sur l’ensemble de la rive droite jusqu’à Alby et sa 7e compagnie assure la couverture de Rumilly, en particulier contre toute infiltration à pied par le pont ferré.

Le 3e bataillon allemand du régiment d’infanterie 93 (IR-93), quitte Albens le 24 juin matin et le gros des forces, renforcée par une batterie d’artillerie, progresse vers Rumilly, avec pour objectif la prise de la ville et de la rive droite du Chéran.

Les avant- gardes ennemies, pénétrant dans la ville le 24 juin vers 11h, découvrent que le pont a été détruit.

Ils sont aussitôt, pris à partie par les éléments français qui lui causent d'importantes pertes.

Les allemands se retirent dans la ville et mettent en batterie 4 pièces d’artillerie près de la gare, qui pilonnent les positions, les habitations et les fermes.

Les français, malgré les tirs d’artillerie, poursuivent le harcèlement des occupants et défendent avec acharnement le pont ferroviaire afin d’empêcher les allemands de s’infiltrer sur la rive droite.

En début d’après-midi, les fantassins allemands passent le Chéran par un gué à proximité de la passerelle des Iles puis des engins chenillés trouvent un autre gué et commencent à déborder l’ensemble de la défense.

Les combats se poursuivent toute l’après-midi,les défenseurs ralentissant l’avancée des fantassins ennemis.

L’ensemble des unités françaises décrochent en fin de soirée du 24 juin, en direction des Aravis.

Vers 17h, les combats cessent. A 18 heures, la rive droite est entièrement évacuée.

Le 25 juin à 0h35, les combats cessent, l'armistice avec l’Italie est signé.

 

 

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