Les combats sur le Rhône à Longeray-sur-Léaz
Les allemands veulent prendre Fort- L’Ecluse afin de prendre à revers les forces françaises.
Allemands au belvédère de Léaz le 30 juin
Coll. Gpe mémoire du pays Bellegardien
Dès le 17 juin, le contrôle des approches ouest du fort est assuré par un détachement du 179e Bataillon Alpin de forteresse (BAF), organisé en point d’appui (PA) fortifié, à Longeray, situé en avant du fort et appuyé par son artillerie.
Sa mission est d’interdire l’accès au fort, au tunnel et au viaduc de Longeray franchissant le Rhône.
Un autre détachement est positionné sur rive gauche, face au fort, tenant les débouchés du tunnel et du viaduc de Longeray enjambant le Rhône.
Le 22 matin, une reconnaissance allemande débouche face au PA, déclenchant les feux et contraignant l’ennemi à se replier sur Léaz.
Renforcé par des moyens motorisés, il tente à nouveau de déborder le PA. Les défenseurs repoussent l’ennemi, qui doit se replier avec des pertes importantes, poursuivi par les tirs d’artillerie du fort.
Le 23, d’importants renforts allemands chenillés, se regroupent à Léaz, en vue de reprendre l’attaque de Longeray, mais sont dispersés par l’artillerie du fort provoquant d’importants dégâts et de lourdes pertes.
Devant l'importance des forces allemandes et du risque de débordement du PA, les défenseurs se replient sur le fort supérieur le 23 dans l’après-midi.
L’abandon du hameau de Longeray ouvre la route aux allemands, le fort n’ayant plus de couverture sur la rive gauche, les deux bataillons Alpins de la 230e demi-brigade s’étant retiré afin de renforcer la défense de la frontière italienne.